Le garde champêtre nouvelle génération : un métier au service de l'environnement
"Le garde champêtre, c’est le premier flic écolo", déclare tout sourire Hervé Bénazéra, chef de la brigade intercommunale des gardes champêtres de Gainneville, en Seine-Maritime. Les missions traditionnelles du plus ancien métier de police, créé en 1369, englobent la surveillance de la propriété publique et privée, les conflits de voisinage, la protection de la chasse, de la pêche et des forêts. Et aussi des attributions en matière de circulation et de voirie. En 1956, la France en comptait plus de 30 000. Ils ne sont plus qu’un millier aujourd’hui, l’obligation pour chaque commune d’en employer au moins un ayant été abrogée en 1958. "Le coup de grâce a été donné par la loi Chevènement de 1999 qui a surmédiatisé la police municipale. Et de nombreux maires ignorent encore que les gardes champêtres ont des pouvoirs supérieurs aux policiers municipaux", explique Christian Comin, président de leur fédération nationale. Ces agents se sont battus pour préserver leur métier et ses 150 domaines d’intervention. Un combat de longue haleine : ils n’ont obtenu un uniforme officiel qu’en 2023 et une carte professionnelle qu’en mars dernier ! "Nous disposons d’une liberté d’action et d’une grande autonomie car nous travaillons directement avec les parquets et les mairies, sans intermédiaire", souligne Romain Janson, chef d’une brigade qui intervient dans les 39 communes de l’agglomération du Saint-Quentinois (Aisne).
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