Gard : un maire empêche l'une de ses administrées de se suicider, elle l'agresse et le blesse
L'édile n'a pas souhaité porter plainte contre la femme âgée de 67 ans, qui était selon lui "en état de démence" au moment des faits.
Il a agi en urgence pour sauver une vie humaine, et s'est finalement retrouvé avec deux côtes fêlées. Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 septembre, le maire de la commune de Génolhac a été violemment agressé par l'une de ses administrées, à qui il tentait de venir en aide.
Selon France Bleu, Guy Cheron, élu en 2020 à la tête d'une liste sans étiquette, a été informé vers 22h que l'une des habitantes de son village menaçait de "se défenestrer". Il a aussitôt prévenu les gendarmes de permanence, qui lui ont expliqué qu'ils pourraient être sur place au mieux 35 minutes plus tard, compte tenu de la distance entre leur caserne et sa commune.
Il tente de la maîtriser, elle se défend à coups de pieds et de poings
Jugeant trop dangereux d'attendre sans rien faire l'arrivée des forces de l'ordre, l'édile s'est ensuite rendu au domicile de la personne concernée, une femme âgée de 67 ans. Il aurait alors tenté de maîtriser cette dernière, "très énervée" et sur le point de sauter par la fenêtre.
Loin de se laisser faire, la sexagénaire se serait violemment débattue, assénant "de nombreux coups de pieds et de poings" au maire. Après avoir réussi à descendre la forcenée au rez-de-chaussée, Guy Cheron aurait d'ailleurs essuyé une nouvelle salve de coups.
"Elle ne fait que 55 kilos, mais elle y est allé fort"
Finalement arrivés sur place quelques minutes plus tard, les gendarmes ont réussi à maîtriser l'agresseuse, tandis que l'élu était pris en charge par les secours. "Elle ne fait que 55 kilos, mais elle y est allé fort", a commenté après coup Guy Cheron, qui a donc récolté dans l'affaire deux côtes fêlées, mais aussi une entaille au bras.
Malgré les blessures infligées par son administrée, le maire de Génolhac n'a absolument pas l'intention de porter plainte. "Elle était visiblement en état de démence, pas la peine d'en rajouter", assure-t-il, cité par France Bleu. Le média local précise en effet que la sexagénaire a été "internée dans un établissement spécialisé" à la suite de cet incident.
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