“Game Changer”, hilarant jeu télévisé où l’imprévisible est roi
“Une pub pour le nouveau burger de McDonald’s, le MacBeth” ou bien “Imiter Meryl Streep en train de faire du porte-à-porte pour vendre des aspirateurs” : voilà quelques-unes des consignes pour les participants à Game Changer. Polygon est sous le charme du programme, “le seul jeu télévisé où les activités changent à chaque nouvelle émission, c’est le programme le plus drôle, le plus sympa et le plus malin du moment”.
Les candidats, trois personnes différentes à chaque épisode, issus d’une large troupe de comédiens spécialistes de l’impro, doivent utiliser les consignes fournies pour deviner le fil rouge de l’épisode concerné (du simple “Jacques a dit” à des propositions plus complexes).
Le site américain spécialisé dans la culture geek est allé à la rencontre de Sam Reich, espiègle présentateur de Game Changer depuis le lancement, en 2019. Lequel le décrit comme “un croisement entre le jeu télévisé, le casse-tête et le canular”, qui ne repose jamais sur l’humiliation des concurrents et où les points ne comptent guère.
Respect des participants
Sam Reich est aussi le patron de Dropout, le service de streaming fondé en 2018 qui diffuse l’émission (des extraits sont disponibles sur YouTube) ainsi que des programmes du même genre, des sketchs scénarisés ou bien des sessions de Donjons et Dragons avec des membres récurrents de la bande de comédiens.
L’importance du jeu de rôle n’a rien d’un hasard pour toute la troupe d’habitués de Game Changer. D’ailleurs, Sam Reich se comporte avant tout comme un maître du jeu lorsqu’il définit son rôle “comme celui de l’hôte de maison lors d’un dîner. Mon boulot, c’est de mettre l’ambiance.” Ou bien lorsqu’il s’assure, pendant le tournage, puis le montage, que tout le monde est parfaitement à l’aise avec les situations loufoques dans lesquelles ils sont placés.
L’émission vient tout juste de terminer sa cinquième saison. Lorsque Polygon demande si le bouquet final (une sorte d’escape room improvisée) est bien la conclusion, le facétieux Sam Reich rétorque : “Pourquoi, vous pensez que j’en ai encore sous le coude ?”
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