GALA VIDÉO - “Je n’aime pas l’expression” : Léa Salamé sèchement recadrée par Aurore Bergé
“Je n’aime pas l’expression” : Léa Salamé sèchement recadrée par Aurore Bergé
“Je n’aime pas l’expression” : Léa Salamé sèchement recadrée par Aurore Bergé
Une baguette magique, faute de baguette de plomb ? Héritiers d'un savoir-faire ancestral, les artisans de "La Maison du Vitrail" à Paris redoutent l'interdiction de ce matériau à l'échelle européenne, pourtant indispensable à leur métier.Sous un arc-en-ciel de morceaux de verre colorés, quatorze personnes travaillent dans cet atelier familial du 15e arrondissement de Paris, dont Emmanuelle Andrieux, maître-verrier, tient désormais les rênes.Un temple du vitrail où l'on restaure autant que l'on crée. "Du petit au monumental, d'un morceau de verre dans une cage d'escalier à la coupole des Galeries Lafayette", précise-t-elle. Et, comme du temps des bâtisseurs de cathédrales, "toujours dans les règles de l'art". Autant de techniques ancestrales que sont les maquettes à l'aquarelle, la découpe des plaques de verre, la peinture et cuisson à 630°C... et le sertissage des pièces qui consiste à les assembler sur des baguettes de plomb. "Le plomb a des propriétés extraordinaires. Il est à la fois très solide et très flexible, et peut tenir des années, voire des siècles sans se détériorer", indique Emmanuelle Andrieux.Pourtant, son utilisation pourrait à terme être interdite, s'il est intégré parmi les substances dangereuses pour la santé et l'environnement que l'UE souhaite bannir à horizon 2030, listées par le règlement "Reach".- "Dommage collatéral" -Selon l'OMS, "il n'existe pas de seuil au-dessous duquel l'exposition au plomb n'aurait pas d'effets nocifs". L'intoxication au plomb, le saturnisme, fait chaque année près d'un million de morts dans le monde. Dans le viseur de l'UE: l'industrie des batteries pour véhicules, à laquelle plus des trois quarts du tonnage mondial de plomb est destiné. Mais les métiers du patrimoine, des vitraillistes aux fabricants d'orgues, ne seraient pas épargnés. "On nous a clairement dit que nous étions un dommage collatéral", regrette Emmanuelle Andrieux. Ce "manque à gagner énorme" aurait des conséquences "affreuses" pour les quelque 450 ateliers indépendants du vitrail en France, prévient-elle, qui sont déjà soumis à des prises de sang annuelles et portent des protections pour prévenir des maladies professionnelles. "Cela signerait la mort de notre métier, notamment pour ceux qui se sont consacrés à la restauration", laquelle ne connaît encore "aucune alternative". De Notre-Dame de Paris à la Sainte-Chapelle, en passant par nombre de monuments historiques, la France abrite la plus grande surface de vitraux au monde, et 60% du patrimoine vitrail européen. Selon Emmanuelle Andrieux, seulement 15 à 20% ont jusqu'ici été restaurés. Dans son atelier, les anciens vitraux abîmés sont minutieusement opérés, dans un silence de cathédrale, sur une table rétro-éclairée qui fait ressortir couleurs et détails. Une rue plus loin, en sous-sol, un stock de 18.000 m2 de panneaux de verre attend de trouver preneur.- Exception -Pour la création, il existe bien une autre méthode: la "Tiffany". Dégageant un petit vitrail contemporain bleu aux joints plus fins que d'ordinaire, la maître-verrier de 42 ans indique toutefois que "cette technique est moins solide, moins architecturale, et qu'elle n'est pas étanche".Un ruban de cuivre, une soudure à 60% d'étain... et 40% de plomb. "Passer au 100% étain nous coûterait au moins trois fois plus cher. Comment, ensuite, vendre nos vitraux ?", questionne-t-elle, lorsqu'un client débourse déjà entre 1.000 et 4.500 euros du mètre carré.Depuis plusieurs mois, certains politiques comme Catherine Dumas, présidente du groupe d'études Métiers d'art au Sénat, tentent de "sensibiliser" sur le sujet, auprès du gouvernement comme au Parlement européen.Objectif ? Que les métiers dotés d'un "vrai savoir-faire et d'un fonds patrimonial important bénéficient d'une exemption", soutient la sénatrice LR, qui parle d'une "affaire de mois" avant que la Commission européenne ne rende sa proposition de révision, initialement prévue pour fin 2022."Qu'on nous donne aussi les moyens de faire des recherches pour trouver une alternative", plaide Emmanuelle Andrieux, dont la revendication première est avant tout de "continuer à vivre de (notre) passion".bla/may/gvy
Les professeurs et le personnel non enseignant se sont mobilisés ce samedi à Lisbonne, pour réclamer des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail.
Delphine Wespiser se lâche ! Après avoir révélé les endroits les plus insolites où elle a fait l'amour, la...
Béatrice Founès, avocate de l'un des quatre mineurs mis en cause après le suicide du jeune Lucas, est l'invitée de BFMTVSD ce samedi. Dans cette affaire, quatre mineurs de 13 ans vont être jugés pour "harcèlement scolaire ayant entraîné le suicide".
D'après l'armée russe, "les forces armées ukrainiennes ont frappé à dessein le bâtiment de l'hôpital local avec des lance-roquettes Himars".
TENNIS - Dimanche à 9h30, la finale messieurs du tournoi du Grand Chelem australien oppose le Serbe Novak Djokovic au Grec Stefanos Tsitsipas, à Melbourne
GALA VIDEO - Le prince Andrew peut trembler : l'étau se resserre autour de Ghislaine Maxwell
VOICI : Marina Foïs : la mort de son frère Fabio, le plus grand drame de sa vie
Novak Djokovic a remporté, dimanche, à Melbourne, son dixième Open d'Australie face à Stefanos Tsitsipas. Avec ce nouveau titre, le tennisman serbe égale le record de 22 Grand Chelem détenu par Rafael Nadal et va redevenir numéro 1 mondial lundi. Une victoire et des records. Novak Djokovic a remporté, dimanche 29 janvier, l'Open d'Australie, à Melbourne. Un dixième sacre qui permet au tennisman serbe d'égaler le record de Rafael Nadal (22 titres du Grand Chelem) et de redevenir numéro 1 mondial
GALA VIDEO - Disparition de Leslie et Kévin : “Elle est peut-être séquestrée” s’inquiète le père de la jeune femme
VIDÉO - Chimène Badi bouleversée face à son père Mohammed : il “m’accompagne partout depuis 20 ans”
Au moins sept personnes ont trouvé la mort dans un attentat contre une synagogue à Jérusalem-Est.
Selon des prévisions de Météo-France, Le temps dimanche sera nuageux sur le nord-ouest, gris sur le sud-ouest, et variable ailleurs. Le ciel sera gris dès le lever du jour, de la Bretagne au Nord Pas-de-Calais. Ailleurs au nord, quelques éclaircies, contrariées par des nappes de grisaille et parfois des brouillards givrants.
VOICI - Eva Green attaque en justice une société de production et réclame une grosse somme d'argent
Accusé de faire partie du groupe de hackers « ShinyHunters », Sébastient Raoult sera maintenu en détention jusqu’à la prochaine audience, fixée au 3 avril.
Dans les colonnes du Parisien, Fabrice Luchini s'est longuement confié sur sa vie personnelle. Si le comédien est épanoui, il n'arrive pas à être heureux. Et ce n'est pas grave.
Changer d'aire pour pouvoir respirer: depuis 2013, sur un terrain d'accueil de gens du voyage près de Lille pris en étau entre une centrale à béton et une briqueterie, des femmes mènent le combat pour revendiquer un environnement vivable."Qui habiterait à côté de ces usines? Normalement pas des êtres humains". Dans la cuisine de sa baraque, au côté de ses trois soeurs, Sue Ellen Demestre affiche une indignation intacte après une décennie d'engagement. Sa famille est sédentarisée, de fait, depuis 15 ans sur cette aire, où se serrent selon son décompte quelque 280 personnes. Un rideau d'arbres les séparent de la centrale à béton, un talus d'une concasserie de gravats. A l'origine, des familles avaient établi un campement "sauvage" sur un terrain tout proche pour y passer l'hiver. En 2007, une aire d'accueil est créée, la loi Besson imposant aux communes de plus de 5.000 habitants d'en disposer. D'abord satisfaits, les occupants déchantent quand apparaissent gale du ciment, conjonctivites et problèmes respiratoires, rapporte Sue Ellen. Sans compter le bruit et le ballet des camions. Mais faute d'autre solution et pour scolariser les enfants, ils prennent racine. Jusqu'à ce qu'en 2013, les Briqueteries du Nord s'installent. C'est la nuisance de trop, des femmes, dont la mère de Sue Ellen, créent un collectif, Da so vas, "Tendre la main" en dialecte tzigane. Pétitions, manifestations, réalisation d'un film s'enchaînent.- "On paie pour mourir" -"On a perdu notre belle-sœur de 42 ans d'un cancer généralisé. Son frère a aussi eu un cancer. Sur dix naissances, sept enfants finissent asthmatiques. Les personnes âgées ont des bronchites à répétition", liste Sue Ellen, qui pointe un "racisme environnemental". "Ici, on paie pour mourir", lâche sa sœur Lisa, car les occupants payent un loyer. "En juillet-août, c'est invivable: vous posez un téléphone, en deux minutes il est couvert de poussière". Sa nièce de 20 ans, mère de deux filles de 9 mois et 6 ans, sort le moins possible sa cadette, qui souffre de problèmes respiratoires et d'irritations des yeux. Aucun lien officiel n'a été établi entre l'état de santé des résidents et la pollution du site. En novembre 2020, la préfecture a demandé à la société bétonnière CCB d'évaluer à ses frais ses émissions. Les mesures seront réalisées "au deuxième trimestre 2023", assure CCB. Jusque là, aucun bureau d'études n'a accepté d'intervenir en raison du "risque de dégradation" du matériel par les résidents, plaide la société. "On peut faire toutes les mesures qu'on veut, de toute façon il y a de la poussière et elles ne veulent plus vivre là", balaie l'élu référent de la métropole lilloise pour les gens du voyage, Patrick Delebarre. La relocalisation de cette aire est désormais actée dans le Schéma Départemental d'Accueil des Gens du Voyage. Mais trouver d'autres terrains est complexe, souligne-t-il. - Une mobilisation "unique" -"La loi demande aujourd'hui qu'on mette ces gens dans des lieux salubres", alors qu'à l'époque, "la façon de voir consistait à dire +la loi oblige à les mettre dans un coin, mettons-les dans un coin+". Le Schéma départemental prévoit des terrains familiaux ou de l'habitat adapté, mêlant maisons et emplacements pour caravanes, car les aires "ne correspondent plus aux attentes des gens du voyage du Nord", largement sédentarisés, explique-t-il. Les communes de Ronchin et Hellemmes cherchent des terrains mais "on n'a plus beaucoup de parcelles publiques constructibles" et la place manque, affirme la mairie de Ronchin. Pour William Acker, juriste issu de la communauté des gens du voyage, le combat des femmes de cette aire, "parmi les pires" de France, est unique "même à l'échelle européenne". "Habituellement, les luttes sont éparses et s'épuisent très vite, le public des aires d'accueil ne peut pas se permettre de s'opposer frontalement à l'administration". "Qu'on le veuille ou pas, ils ont réussi à nous sédentariser", résume Sue Ellen. "Mais je veux qu'on le soit à notre façon. On veut aussi que plus tard nos enfants ait un boulot qui leur donne envie de se lever le matin".bj/cab/cbn
VOICI TPMP Amandine et Alexandre Pellissard évoquent leur reconversion dans le X
Pour repartir avec un objet, une seule condition : laisser son nom et son numéro de téléphone. Depuis 2013, les “banques du temps libre” démocratisent l’accès au loisirs dans le pays scandinave. Présentes dans un tiers des communes, elles rencontrent un franc succès, rapporte le quotidien de Stockholm “Svenska Dagbladet”.