Gabriel Attal souhaite des "baisses d'impôt aussi vite que possible" pour les classes moyennes

Ludovic Marin

Le ministre délégué aux Comptes publics a de nouveau évoqué une prochaine baisse d'impôt pour les classes moyennes pour qu'elles puissent "mieux vivre de leur travail".

Une annonce qui pourrait intéresser de nombreux Français. Dans une interview accordée au journal L'Opinion, le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal a réaffirmé son intention de baisser les impôts des "classes moyennes".

Cette déclaration fait écho à son audition mercredi devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale où il avait lancé : "Dans ce quinquennat, nous baisserons à nouveau les impôts qui pèsent sur les classes moyennes."

L'objectif du gouvernement est de "permettre aux classes moyennes de mieux vivre de leur travail". Mais pour l'instant, Gabriel Attal n'a pas encore précisé les modalités de ces baisses d'impôt, même s'il a évoqué auprès de nos confrères quelques pistes : "Cela peut passer par l’impôt, par les cotisations sociales, ça peut être les successions..."

Niveau temporalité, le ministre délégué aux Comptes publics veut accélérer après plusieurs mois centrés autour de la réforme des retraites, sur la même que les "100 jours" fixés par Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée.

"Dès que nous aurons des marges de manœuvre suffisantes pour le faire. Je souhaite que ça aille aussi vite que possible dans le quinquennat", a-t-il promis.

La "France d'artisans, de commerçants"

Reste à savoir qui seront les Français comptés dans la catégorie de la "classe moyenne". Car, comme le précise le ministère de l'Économie sur son site, "la notion de classe moyenne, bien que couramment utilisée, ne fait pas l’objet d’une définition précise", avant de préciser que "deux Français sur trois appartiendraient à la classe moyenne".

Gabriel Attal a, lui, donné sa définition de la classe moyenne, qui ne se limite pas à "un niveau de revenus". "Ce sont d’abord tous ces Français qui comptent essentiellement sur leur travail pour vivre. Pas sur les aides sociales, ni sur un très gros patrimoine", a-t-il expliqué dans L'Opinion.

Il en a alors profité pour rappeler que ces Français ont bénéficié de "l'État providence" durant la crise sanitaire et les aides qui en ont découlé. "Une France d’artisans, de commerçants, qui avait le sentiment de toujours payer pour d’autres, a alors vu que l'État providence, c'était aussi pour elle."

Article original publié sur BFMTV.com

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