Gabriel Attal seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale
POLITIQUE - Seul en scène. Alors que les discussions autour de la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale provoquaient de nombreuses tensions en interne, c’est finalement le Premier ministre Gabriel Attal qui a eu gain de cause.
À en croire l’ex-président du groupe macroniste, Sylvain Maillard, le chef du gouvernement sera le seul à concourir pour ce poste très politique, offrant une exposition stratégique compte tenu de la configuration de l’hémicycle à l’issue des élections législatives.
Gabriel Attal sera « probablement le seul candidat », a affirmé sur France 2 le député de Paris, annonçant que Gérald Darmanin et Élisabeth Borne ont fait « le choix de l’unité » en renonçant à la fonction. Au même moment sur franceinfo, l’ex-présidente du groupe macroniste, Aurore Bergé (qui penchait plutôt pour Gérald Darmanin) avait jugé « légitime » la candidature du Premier ministre, soulignant qu’il « est encore le chef de la majorité ».
🔴🗣️ INFO : l'ancien président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale Sylvain Maillard confirme que Gabriel Attal sera officiellement le seul candidat à la reprise de son poste : "Un choix d'unité". #Les4V @SylvainMaillard pic.twitter.com/bObSvXJWS6
— Telematin (@telematin) July 12, 2024
Cette annonce intervient alors qu’une réunion est prévue ce vendredi 12 juillet à l’Élysée avec Emmanuel Macron et ceux qui ont manifesté leur intérêt pour le poste. En laissant le champ libre au Premier ministre, le camp présidentiel s’évite une guerre interne, alors que les troupes macronistes à l’Assemblée, affaiblies par la dissolution, courent un risque de dislocation. L’élection du président du groupe Renaissance aura lieu samedi 13 juillet entre 9 heures et midi. Elle se déroulera, a priori, sans division.
Dans un message envoyé aux élus du groupe ce vendredi, et auquel Le HuffPost a eu accès, Gabriel Attal a confirmé sa candidature. « Je n’envisage cette mission que dans la collégialité la plus totale et, si vous me faites confiance, j’aurai besoin de chacune et chacun d’entre vous », écrit le député des Hauts-de-Seine, qui ajoute : « je pourrai siéger sur vos bancs dès lors que le Président de la République aura accepté ma démission et qu’avec mon Gouvernement, nous expédierons les affaires courantes ». Un déclaration qui, selon l’AFP, sera doublée d’une profession de foi, dans laquelle il s’engage à « protéger les Français de tout gouvernement » comportant des ministres du Rassemblement national ou de La France insoumise.
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