Gabon: le Black History arts, un festival pluridisciplinaire et ouvert à l’international

© Desirey Minkoh/Afrikimages Agency

Au Gabon, février a été marqué par la deuxième édition du Black History arts, un festival dédié aux arts. Durant quatre semaines, le public a eu le droit au Musée national et à l’Institut français de Libreville à une série d’événements culturels d’une rare beauté. Sa clôture a eu lieu samedi 25 février.

Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma

Dans une salle d’exposition du musée national, des jeunes mannequins, filles et garçons, défilent. Ils exhibent des tenues en pagne et raphia, tissés par des artisans locaux. Le public est conquis. « Je suis épaté par le talent des créateurs », s’enthousiasme une spectatrice. « J’ai bien aimé », ajoute une autre. « C’est très bien déjà, parce qu’il faut un peu de ça au Gabon », souligne un autre.

Plus loin, à l’Institut français, la Guadeloupéenne Anaïs Cheleux (alias « Anaïs C ») est venue présenter aux Gabonais une exposition photo. « J’ai choisi de montrer à l’aide de portraits qui nous sommes en tant que Guadeloupéens, en hommage aux populations africaines », explique-t-elle.

Littérature, arts dramatiques, chorégraphies : bref, tous les genres artistiques ont été mis en valeur durant le festival. Illustration avec Slam Master No, le promoteur et l’un des meilleurs slameurs gabonais : « On dit que c’est dans les problèmes que l’on trouve ses vrais amis, et moi j’ai trouvé que c’est dans nos amis que se trouvent nos vrais problèmes. »


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