G7 : Biarritz en état de siège
Aura-t‑on déjà vu pareil déploiement de forces de sécurité sur un périmètre aussi réduit? Les chiffres ne seront dévoilés que mardi à l'occasion de la visite à Biarritz du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et de son secrétaire d'État, Laurent Nuñez. Mais on parle déjà d'une concentration record de forces de l'ordre, avec plus de 90 escadrons de gendarmes mobiles et compagnies de CRS déployés. Controversé, le choix d'accueillir le G7 en plein mois d'août, le week-end prochain, dans la station balnéaire chic de la côte basque est entré dans sa phase pratique après des mois de préparation.
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Cette semaine, des barrages filtrants ont été mis en place à la frontière espagnole et des contrôles aléatoires effectués près de Bayonne. La menace terroriste ne peut être écartée et les Gilets jaunes n'ont pas complètement lâché prise ; mais c'est l'ultragauche qui inquiète le plus les autorités. "Nous craignons une manifestation non agressive mais visible sur le passage des chefs d'État ou dans le périmètre réservé, résume un policier de haut rang. Mais surtout des images de violence, comme à Hambourg" lors du G20 de 2018.
Des brigades à moto en renfort
Plus de 10.000 personnes sont attendues lundipour le contre-sommet, qui s'installe à Hendaye et Urrugne ainsi qu'à Irún, en Espagne. Pour débattre de l'urgence climatique, des luttes féministes, des migrations, de l'anticapitalisme, mais aussi pour ma...