G20 : Berlin s'oppose (toujours) aux plans de relance

Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale et Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des Finances, vendredi, lors du G20 à Shanghai.

Alors que les ministres des Finances sont rassemblés à Shanghai, l'Allemagne a dit son refus à de nouvelles politiques monétaires «accommodantes». Malgré une économie mondiale atone.

Ils vont se pencher durant deux jours sur une équation économique mondiale toujours plus compliquée à résoudre, tant les inconnues augmentent à mesure que passe le temps. Et sauf extraordinaire surprise de dernière minute, on devine par avance le ton de leur communiqué final. Sans doute se voudra-t-il rassurant, évitant les mots qui risqueraient de renforcer l’incertitude et conviera, ici et là (sans jamais nommer le moindre pays) à des réformes structurelles.

Les grands argentiers des pays du groupe des vingt (G20), qui représente 85 % de l’économie de la planète se sont donné rendez-vous à partir de ce vendredi à Shanghai (Chine). Ce G20 survient au moment où l’économie mondiale est menacée par une reprise atone, où la plupart des pays émergents font face à une croissance qui pique du nez, où le cours des matières premières est au plus bas, mettant à mal le budget des pays qui en dépendent et, in fine, à des marchés financiers au bord de la crise de nerfs, passant du jour au lendemain de la félicité au sauve-qui-peut général. Allemagne, France, Etats-Unis, Japon, Brésil, Chine, Afrique du Sud… Chacun y va de son analyse, de ses recommandations, mais à en croire les petites phrases et les grandes déclarations, chacun joue sa propre partition. Normal pour un lever de rideau. Ces grandes messes de gouvernance mondiale n’ont-elles pas pour vocation d’accorder tout le monde ? Et de prouver qu’il y a bien un pilote dans l’avion ?

Des relances qui «ont perdu de leur efficacité»

Mais voilà, chacun voudrait tenir le manche… et l’actionner sur un cap bien précis. L’Allemagne, par exemple, s’est (une fois de plus) farouchement opposée à ce que les pays du G20 engagent de nouveaux plans de relance budgétaire. Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, a mis en garde le reste des pays (...)

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