Gérard Larcher réfute l’hypothèse d’un retour de Sarkozy

Nicolas Sarkozy et Gérard Larcher ici à Paris en décembre 2014.

Dans une interview au «Parisien» mercredi, Gérard Larcher évoque l'élection du patron des Républicains, prévue en octobre, et balaye l'hypothèse d'un retour de Nicolas Sarkozy. «Moi, je m’en tiens à ce qu’il m’a dit il n’y a pas si longtemps. Il m’a dit que pour lui, c’était fini», déclare-t-il. 

Le président du Sénat, discret depuis le début du mois de juin, revient dans «Le Parisien» sur la crise que traverse son parti. Gérard Larcher ne «croit pas» que les Républicains soient en danger de mort. «Mais tous les partis politiques sont mortels si on ne leur redonne pas un socle d’idées et le respect d’une diversité. Nous avons aujourd’hui une responsabilité : occuper l’espace politique entre LREM et le RN», explique-t-il.

Alors que le parti doit élire un nouveau patron en octobre, Gérard Larcher estime que la priorité est de «se refonder». «L’échec aux européennes, c’est avant tout une question de ligne. Je pense que la sensibilité qui a été incarnée (NDLR : par François-Xavier Bellamy) existe dans notre famille politique. Elle est respectable mais il en existe d’autres. La ligne Bellamy était dans un des «coins du ring» et nous devons incarner les quatre «coins du ring».

"Sarkozy m’a dit que pour lui, c’était fini"

Interrogé sur un éventuel retour de Nicolas Sarkozy en sauveur de sa famille politique, Gérard Larcher réfute cette hypothèse «Moi, je m’en tiens à ce qu’il m’a dit il n’y a pas si longtemps. Il m’a dit que pour lui, c’était fini», déclare-t-il.

Enfin, le président du Sénat estime que l’idée que le futur président de LR ne pourra pas être candidat en 2022 «n’a aucun sens juridiquement» et est «politiquement contestable». «Tout citoyen français peut être candidat à l’élection présidentielle. Les statuts actuels disent déjà que lorsque l’on est candidat à la présidentielle, on doit démissionner de son poste de président de parti».


Lire la suite sur Paris Match