Gérard Larcher critique Aya Nakamura et son « ode à la levrette »
Mais quelle mouche a donc piqué Gérard Larcher ? Interrogé dans Télématin sur la participation toujours hypothétique d'Aya Nakamura pour l'ouverture des JO, le président du Sénat a confié qu'il n'était guère emballé par le projet. « Ça n'aurait pas été mon choix, même pour chanter Édith Piaf, a-t-il déclaré. Quand je regarde le texte de ses chansons, je trouve qu'on est assez loin de la représentation de notre pays… »
Invité à s'expliquer davantage, le responsable politique s'est alors lancé dans une argumentation hasardeuse, en prenant l'exemple du tube « Djadja », connu à travers le monde. « Je suis allé regarder d'assez près, puisque mes propres enfants m'ont posé la question », indique Gérard Larcher, en citant notamment le mot « catchaca » – au lieu de catchana –, « une ode à la levrette », précise-t-il.
���� « Quand je regarde ses textes, on est loin de la représentation de la France. Par exemple avec "Catchaca", cette ode à la levrette... »
Gérard Larcher critique le choix d'Aya Nakamura pour la cérémonie d'ouverture des #JO2024. #Les4V @gerard_larcher pic.twitter.com/Wpifi6WuAq
— Telematin (@telematin) March 14, 2024
Dans « Djadja » – qui signifie menteur –, Aya Nakamura s'adresse à un daron qui la drague et la calomnie : « Oh Djadja / Y a pas moyen, Djadja / J'suis pas ta catin Djadja, genre / En catchana baby, tu dead ça… » Interrogée en 2018 sur Canal+, l'artiste avait confirmé que catchana était un mot d'argot en lien avec le sexe. « C'est [...] Lire la suite