Gérard Depardieu : son procès renvoyé au 24 et 25 mars dans une ambiance électrique
Lundi matin, on apprenait que Gérard Depardieu serait absent à la première audience de son procès pour agressions sexuelles, sur avis de ses médecins. L’acteur étant « extrêmement affecté » par l’affaire, « ses médecins lui interdisent de se présenter à l’audience », avait déclaré Me Assous, rapporté par l’AFP, ajoutant « solliciter un renvoi à une date ultérieure afin qu’il puisse être présent ».
Chose faite. Le tribunal correctionnel de Paris a choisi de renvoyer le procès de l’acteur aux 24 et 25 mars 2025. Le président de la chambre a également ordonné une expertise médicale début mars afin de statuer sur la capacité de l’acteur à pouvoir comparaître pour agressions sexuelles sur deux femmes en 2021. Le tout, dans une ambiance électrique.
« Un procès porté par la société civile »
Devant le tribunal, ce lundi, des dizaines de manifestants ont appelé à condamner l’acteur. Sur leurs pancartes : « Ce n’est pas du cinéma, c’est du trauma », « Victimes, on vous croit ! » ou encore « Balance ton Depardieu » pouvait-on lire.
« Ce procès, c’est aussi un procès porté par la société civile, pour que la voix des femmes soit enfin entendue. Depardieu doit comparaître. Il ne peut pas se défiler ainsi. C’est un justiciable comme les autres » a défendu auprès de Paris Match Héloïse, 22 ans, une militante féministe du collectif #NousToutes.
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Devant le tribunal, des manifestants. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP