Gérald Darmanin : "Pour la première fois, l'islam politique a mené directement à un attentat".

Invité de l'émission "Face à BFM" consacrée à l'assassinat sauvage de Samuel Paty, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a notamment expliqué que "la question n'est pas de savoir s'il va y avoir un attentat, mais quand".

Interrogé sur le risque d'un nouvel attentat en France, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait valoir mardi soir sur BFMTV que "la question n'est pas de savoir s'il y aura un attentat, mais quand".

Invité de l'émission "Face à BFM" consacrée à l'assassinat sauvage de Samuel Paty, M. Darmanin était interrogé sur l'hypothèse selon laquelle le procès des attaques de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, qui se tient actuellement à Paris, aurait relancé les risques d'attentat.

"Rien n'aurait été pire que de ne pas tenir ce procès", a-t-il dit répondu. "Les attentats sont faits de manière imprévisible", a-t-il souligné, en rappelant que l'attaque au hachoir, il y a trois semaines devant les anciens locaux de l'hebdomadaire satirique, avait été commise par un Pakistanais qui n'était pas connu des services.

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S'agissant de l'assassinat de M. Paty vendredi, Gérald Darmanin a jugé que "pour la première fois", "l'islam politique a(vait) mené directement à un attentat". "Quand on fait le procès de Charlie Hebdo, quand on republie les caricatures (de Mahomet), oui, des gens ne l'acceptent pas (...). Nous sommes en guerre, il faut accepter qu'il puisse y avoir des attentats", a-t-il dit.

"La question n'est pas de savoir s'il va y avoir un attentat, mais quand", a-t-il insisté, soulignant l'augmentation des moyens alloués aux forces de sécurité depuis le début du quinquennat.

La "4e génération" de "terroristes islamistes"

Le ministre a fait valoir qu'on en était à "la 4e génération" de "terroristes islamistes", après Khaled Kelkal en 1995, "l'attentat des Twin Towers" en 2001, les attentats de 2015 et "là, on en est aux(...)


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