Pour Gérald Darmanin, "il n'y a pas de violences policières" mais des actes "individuels"

Lors des récentes manifestations contre la réforme des retraites ou lors des événements survenus à Sainte-Soline, les forces de l'ordre ont été parfois pointées du doigt pour des accusations d'usage disproportionné de la force ou face à des images ou enregistrements d'interpellations musclées.

Interpellé sur la problématique par un auditeur sur RTL ce mercredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a assuré qu'il "n'y a pas de violences policières".

"Vous mettez en parallèle la violence de ceux qui n'ont pas l'autorité légitime pour le faire, et ceux qui ont la violence légitime de l'État pour utiliser la force", a-t-il répondu.

Des "actes individuels"

"Il se peut qu'il y ait des policiers et des gendarmes qui aient un usage disproportionné de leur force, ça peut arriver", affirme le ministre, ajoutant que ces derniers sont "évidemment sanctionnés".

"Si vous me parlez de policiers et gendarmes qui ne respectent pas les ordres et la déontologie, bien évidemment que je condamne ces actes individuels, ils salissent l'uniforme de la République", complète Gérald Darmanin.

Il ajoute que depuis sa prise de fonction, il a sanctionné "plusieurs dizaines" de policiers et de gendarmes.

Plusieurs accusations

De son côté, la Défenseure des droits Claire Hédon s'est dite "très inquiète" des saisines qu'elle reçoit au sujet des manifestations contre la réforme des retraites.

"Nous sommes saisis par des personnes qui se disent victimes ou témoins de privation de liberté dans les nasses, de violences, d’interpellations suivies de gardes à vue…", a-t-elle expliqué auprès du Monde.

Ses derniers jours, ce sont particulièrement les équipes de la Brav-M qui sont dans le viseur, mises en cause dans plusieurs accusations de violences policières. Cinq age,ts de cette brigade ont par ailleurs été mis en "repos forcé".

Article original publié sur BFMTV.com