Gérald Darmanin : la cour d'appel de Paris se prononce mardi sur les accusations de viol le visant
La chambre de l'instruction devrait se prononcer à 09H00 sur ce dossier très sensible pour celui qui, depuis son accession au ministère de l'Intérieur, est honni par de nombreuses voix féministes. Celles-ci considèrent anormale sa présence place Beauvau.
Lors d'une audience à huis clos le 13 décembre, en l'absence des deux principaux protagonistes, le parquet général avait requis la confirmation du non-lieu.
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Dans ses réquisitions écrites consultées par l'AFP, le ministère public écartait "l'hypothèse d'accusations mensongères ou malveillantes" de Mme Patterson-Spatz, mais estimait qu"il ne peut être considéré qu'(elle) n'a pas consenti à l'acte sexuel".
L'avocate de la plaignante, Me Elodie Tuaillon-Hibon, évoquait au contraire un "viol par surprise" et un rapport sexuel "extorqué", "ni libre, ni consenti".
L'avocate avait dit son souhait d'avoir "enfin droit à un peu de justice", car "les éléments à charge pour le viol sont présents dans le dossier".
Les avocats du ministre de l'Intérieur, Mes Pierre-Olivier Sur et Mathias Chichportich, n'avaient eux pas souhaité réagir.
Une première plainte au printemps 2017
Mme Patterson-Spatz, 50 ans, a déposé une première plainte pour viol contre M. Darmanin au printemps 2017, pour des faits qui se seraient produits à Paris en 2009.
Elle s'était décidée à porter plainte après l'arrivée au gouvernement de celui-ci.
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