Géorgie : nouveaux rassemblements à Tbilissi, la police fait usage de gaz lacrymogènes

Pour une deuxième journée consécutive, des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi dans la capitale géorgienne pour protester contre un projet de loi sur les "agents étrangers" considéré par ses détracteurs comme le signal d'un virage autoritaire, et d'un rapprochement avec Moscou.

Ils veulent défendre l'avenir européen de la Géorgie. Des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau manifesté mercredi 8 mars dans la capitale, Tbilissi, contre un projet de loi controversé visant médias et ONG. La veille, des heurts avaient éclaté entre opposants et policiers.

Les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène pour tenter de disperser la foule.

Dans le centre-ville, des drapeaux de la Géorgie et de l'Union européenne étaient brandis par les manifestants, rassemblés devant le Parlement national, selon un journaliste de l'AFP.

"Non à la loi russe !", scandait la foule réunie à l'appel de plusieurs ONG et formations d'opposition – une référence au projet de loi adopté mardi en première lecture par les députés géorgiens.

Ce texte prévoit que les organisations recevant plus de 20 % de leur financement de l'étranger soient obligées de s'enregistrer en tant qu'"agents de l'étranger", sous peine d'amendes.

>> À lire sur France 24.com : Comment Moscou utilise le statut "d’agents étrangers" pour harceler les opposants

Avec AFP


Lire la suite sur FRANCE 24

Lire aussi:
Ukraine : la Commission européenne donne un avis positif sur une candidature à l'UE
Géorgie : l'ex-président Mikheil Saakachvili cesse sa grève de la faim en prison
Trente ans après la chute de l'URSS, la Géorgie toujours sous influence russe