La future voiture électrique de Ferrari développée "comme un ordinateur" ?
Ce n'est plus un secret, Ferrari travaille sur sa première voiture électrique. Pour la développer, comme l'a confirmé son PDG, Benedetto Vigna, la marque utilise des techniques habituellement employées pour tester des appareils électroniques.
Il s'agit d'une procédure "Hardware in Loop" qui simule le comportement des produits en phase de mise au point en reproduisant différentes situations. Il s'agit d'une méthode normalement utilisée pour les smartphones et les ordinateurs, mais qui n'est pas appliquée, du moins pas de manière généralisée, dans le domaine de l'automobile.
Une technique innovante et déjà payante ?
Benedetto Vigna a évoqué cette approche lors d'une récente rencontre avec des journalistes. "Certains ont commencé à l'utiliser sur des voitures", a-t-il déclaré, "et nous aussi. Cette méthode nous permettra d'accélérer la phase de débogage de l'ensemble du système électronique".
Le dirigeant, qui a été cadre chez le fabricant de puces STMicroelectronics (cette expérience passée l'a peut-être incité à introduire une technique issue de la haute technologie), a ajouté : "Il nous a fallu un certain temps pour nous préparer à la mise en œuvre de cette méthode, mais aujourd'hui, grâce à cette nouvelle technique, nous avons déjà résolu certains des problèmes qui, sur nos modèles hybrides, apparaissaient généralement à un stade ultérieur du développement".
Une nouvelle usine pour de nouvelles Ferrari
Au cours de cet entretien, le PDG de Ferrari a également confirmé que Maranello respecte le calendrier prévu pour la conception de sa première voiture à zéro émission, attendue pour le quatrième trimestre 2025.
Pour ce premier modèle entièrement alimenté par batterie et les suivants, Ferrari...Lire la suite sur Autoplus