Futur Premier ministre : aux Amfis Lucie Castets réussit son entrée devant les militants Insoumis
Le Nouveau Front populaire a fait de la haute fonctionnaire sa candidate à Matignon, après le second tour des élections législatives.
POLITIQUE - Elle a décidément le vent en poupe à gauche. Ce samedi 24 août, la candidate au poste de Premier ministre appuyée par le NFP, Lucie Castets, a réussi son grand oral devant les partisans de LFI, lors de l’université d’été du parti, dans la Drôme. Vendredi, Jean-Luc Mélenchon avait déjà défendu bec et ongles sa candidature, et parlé d’elle comme d’une femme qui « mériterait » d’être Insoumise.
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La haute fonctionnaire de 37 ans, qui fait le tour des universités d’été de la gauche, a été acclamée à son arrivée sur scène par des militants qui ont chanté « Lucie Castets à Matignon, sinon Macron destitution ». Le fondateur de La France insoumise était d’ailleurs au premier rang pour l’écouter, dans un amphithéâtre du Palais des Congrès de Châteauneuf-sur-Isère.
Interrogée par les élus Insoumis Manon Aubry et Hadrien Clouet, elle a détaillé sa position si elle parvenait à être nommée à Matignon : « Notre gouvernement assumera la rupture idéologique avec les politiques qui sont menées », a-t-elle asséné, plaidant pour un « rétablissement du clivage idéologique gauche/droite ».
Cessez-le-feu et Smic à 1 600 euros
« L’objectif c’est un Smic net à 1 600 euros il n’y a aucune ambiguïté là-dessus », a-t-elle martelé. La semaine dernière la directrice des finances de la mairie de Paris avait expliqué que l’augmentation du SMIC à 1 600 euros nets, une mesure phare du NFP, restait un « horizon », ce qui avait fait grincer des dents au sein de son groupe politique. Elle était ensuite revenue sur ses propos expliquant qu’il s’agissait bien d’une promesse de campagne qu’elle appliquerait. « Il faudra discuter des modalités de l’augmentation avec les partenaires sociaux », a-t-elle cependant prévenu samedi.
Sur la situation à Gaza, elle a plaidé pour un « cessez-le-feu immédiat » pour mettre fin aux « massacres » de l’armée israélienne et a également appelé à la libération des otages du Hamas. « La gauche doit parler d’une voix claire et unie et il ne faut surtout pas donner de prise à ceux qui accusent la gauche d’antisémitisme, ça fait détourner le regard sur le fait que l’extrême droite est le parti antisémite », a-t-elle également prévenu, alors que LFI, notamment depuis les massacres du 7 octobre, est souvent accusée d’ambiguïté sur la question de l’antisémitisme.
« Il faut assumer que le rôle de l’État c’est de réguler », a-t-elle également asséné devant les militants du mouvement de gauche radicale, en plaidant pour plus de fonctionnaires en France. Le week-end prochain, Lucie Castets se rendra également à l’université d’été des socialistes, après avoir participé cette semaine aux événements de rentrée des Écologistes et des communistes.
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