Fusillade, émeutes : lundi, une rentrée des classes parfois pesante pour les élèves européens
Il faut reprendre le chemin de l'école, dès lundi, et cette rentrée pour certains est très spéciale. Les petits écoliers de l'école primaire du Bois de l'Etang, à La Verrière, à l'ouest de Paris, seront accueillis dans une autre école. Leur établissement a été entièrement calciné lors des émeutes dans toute la France après la mort de Nahel, tué fin juin par un policier. Un grand élan de solidarité pendant l'été a permis de récupérer du matériel pour les enfants et les enseignants traumatisés.
En Pologne, la nouvelle année scolaire commence avec des manifestations des professeurs qui réclament une augmentation de salaire de 20 %.
Vendredi, 3500 enseignants, des représentants d'organisations éducatives et des parents de tout le pays ont participé à la manifestation.
"Rendons-nous compte aujourd'hui que l'éducation est aujourd'hui à un tournant, à un tournant énorme, déclarait devant la foule Slawomir Broniarz, président de l'Union polonaise des enseignants. La question est de savoir comment nous sortirons de ce tournant, c'est une question sur l'avenir des élèves, sur l'avenir de l'éducation, des travailleurs de l'éducation. Tout est entre nos mains."
En Serbie, la première semaine d'enseignement sera thématique, tandis que la deuxième semaine permettra d'évaluer les connaissances, mais sans notation.
Des changements ont été introduits pour atténuer l'anxiété de la rentrée, en particulier après une fusillade qui a eu lieu dans une école primaire de Belgrade au printemps dernier et qui a ôté la vie à 9 élèves et un gardien