Fusillade à Poitiers : mort du mineur blessé à la tête par des tirs jeudi soir

Cinq adolescents de 15 à 16 ans ont été blessés jeudi 31 octobre. L’un d’eux est mort de ses blessures.

À Poitiers, « des plaques de rue ont été rebaptisées aux noms de leaders du Hamas », a déclaré jeudi 24 octobre la préfecture de la Vienne. (Photo d’illustration)

FAIT-DIVERS - Il a succombé à ses blessures. Le mineur de 15 ans grièvement blessé par des tirs à la tête lors d’une fusillade survenue jeudi 31 octobre à Poitiers est mort ce samedi 2 novembre à la mi-journée, a annoncé le procureur de la République. L’adolescent avait été admis au centre hospitalier de Poitiers en urgence absolue et son pronostic vital était dès lors engagé.

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Quatre autres adolescents de 15 et 16 ans ont été blessés au cours de la soirée. « Leur vie n’est pas en danger », avait précisé le procureur lors d’une conférence de presse vendredi. Il avait aussi affirmé qu’un suspect dont l’identité est en cours de vérification, « présent depuis quelques semaines dans la ville », est recherché.

Lors d’une perquisition dans un logement qu’il aurait occupé, sept munitions du même calibre que les 11 retrouvées sur les lieux de la fusillade, ainsi que « des éléments partiels d’une arme démontée », ont été saisis selon le parquet. L’homme en question est soupçonné de s’être livré, les jours précédents, « à la vente de produits stupéfiants ».

Les faits se sont déroulés dans le quartier des Couronneries, classé prioritaire de la politique de la ville. Selon le préfet de la Vienne, ce quartier abrite « deux ou trois points de deal qui sont importants et mobilisent beaucoup la police nationale au quotidien » mais reste « relativement calme » : « il n’est pas tenu par les dealers même s’il peut y avoir des tensions », a souligné vendredi Jean-Marie Girier.

La maire écologiste de Poitiers, Léonore Moncond’huy, a déploré vendredi « un épisode inédit » dans l’histoire de cette ville d’environ 90 000 habitants, qui selon elle « témoigne d’une évolution assez lourde de la société », réclamant davantage de moyens de sécurité sur le terrain.

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