Fuite des données : Pôle emploi revoit à la baisse le nombre de victimes

Alors que de nombreuses données ont fuité, Pôle emploi affirme toutefois que « les identifiants, mots de passe, numéros de sécurité sociale et informations de paiements ne sont pas concernés ».
Alors que de nombreuses données ont fuité, Pôle emploi affirme toutefois que « les identifiants, mots de passe, numéros de sécurité sociale et informations de paiements ne sont pas concernés ».

Les données d'une centaine de milliers de chômeurs ont été piratées. Loin du million de victimes un premier temps évoqué. Nom, prénom, numéro de téléphone, adresse mail, adresse de domicile, expérience professionnelle, noms des anciens employeurs, diplômes? Autant d'informations qui ont fuité depuis Pôle emploi. Selon les premiers éléments de l'enquête ouverte vendredi dernier par l'agence, et révélés par Le Parisien, ce 18 juin, le nombre de victimes est donc bien moins élevé que lorsque l'affaire avait été révélée. Par ailleurs, l'hypothèse d'une cyberattaque a pour le moment été mise de côté.

Selon ces premiers éléments d'enquête, « cette fuite serait due à des agissements humains, mais à ce stade, il n'est pas encore possible d'en déterminer l'origine ». Le week-end dernier, le site spécialisé Zataz avait indiqué que 1,2 million de personnes étaient concernées par cette fuite ou ce piratage. Un chiffre revu à la baisse donc, puisqu'il tournerait plutôt autour de 120 000 chômeurs. L'offre de vente de la base sur laquelle figuraient l'ensemble des données a ainsi été mise en ligne sur un forum, sur le Darknet, pour 1 000 dollars, soit 840 euros, le 10 juin, a indiqué Pôle emploi. L'offre a toutefois rapidement été retirée.

Les premières victimes ont été informées

Alors que de nombreuses données ont fuité, Pôle emploi affirme toutefois que « les identifiants, mots de passe, numéros de sécurité sociale et informations de paiements ne sont pas concernés ». Les [...] Lire la suite