Frédéric Lefebvre se joint à l'élan de réforme sur le statut des animaux

L'ancien secrétaire d'Etat sarkozyste Frédéric Lefebvre (UMP) lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale à Paris, le 11 septembre 2013.

Le député UMP propose de mieux encadrer l'avenir d'un animal dont les propriétaires se séparent ou les indemnisations en cas de décès accidentel.

Frédéric Lefebvre, député et ancien ministre UMP, veut créer un cadre juridique pour les animaux domestiques en cas de divorce ou de préjudice, a-t-il expliqué mercredi à l’AFP.

Sa proposition, déposée en novembre dernier, s’inscrit dans une série d’initiatives parlementaires, parfois concurrentes, pour un nouveau statut juridique de l’animal : amendement socialiste, voté mardi soir, qui introduit la qualité d'«êtres vivants doués de sensibilité» et proposition de loi en préparation du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur la protection des animaux.

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«Dans les cas de divorce par exemple, pour savoir qui aura la garde de l’animal, on basculera d’une chose à un être vivant. L’objectif sera de voir à qui l’animal est le plus attaché pour que le juge prenne la décision», explique Frédéric Lefebvre. La résolution du député UMP propose également une indemnisation du préjudice physique et moral en cas d’accident de l’animal, encore considéré comme «bien meuble» par le Code civil. «L’animal dans la soute d’un avion est encore considéré comme un bagage. S’il meurt, il n’y a pas possibilité pour le maître de faire valoir ses droits», déplore Lefebvre.

L’amendement PS, voté mardi soir dans le cadre d’un projet de loi de modernisation et de simplification du droit, a suscité la déception du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur la protection des animaux, qui travaillait déjà depuis plusieurs mois à l’élaboration d’une proposition de loi destinée à faire évoluer le statut juridique de l’animal.

Dans un communiqué, le groupe d’études a estimé mercredi que «cette initiative quoique apparemment louable ne relève en fait que du pur symbole et ne marque aucune avancée concrète dans notre combat pour l’évolution du statut juridique de l’animal».



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