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Frédéric-Jean Salvi : «Je n’ai pas été mentor de qui que ce soit dans le but de commettre un attentat»

Des policiers devant le siège de l'entreprise Colicom, à Chassieu, où travaillait l'auteur présumé de l'attentat dans une usine d'Isère, le 26 juin 2015

Surnommé le «prêcheur de Pontarlier», ce Français vivant en Angleterre, chrétien d'origine converti à l'islam, réfute tout lien entre lui et Yassin Salhi.

Il a pour surnom «le Grand Ali». Frédéric-Jean Salvi est originaire de Franche-Comté. Ancien étudiant en filière Staps, il s'est converti à l'islam en prison, où il séjournait pour un trafic de stupéfiants. Il y a aussi radicalisé plusieurs autres détenus, dont le principal suspect dans l'attentat du 26 juin en Isère, Yassin Salhi. Agé de 36 ans, il est aujourd'hui installé en Angleterre, à Leicester, avec sa femme et ses cinq enfants, et donne des cours de sport de comb et sesat. Il a accepté une interview avec l'Est républicain. On l'a lue pour vous.

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• Sur l'attentat en Isère et ses liens avec Yassin Salhi

Frédéric-Jean Salvi réfute être lié au crime attribué à Yassin Salhi : «Les autorités ne me reprochent rien, et ne m’ont accusé de rien, c’est uniquement les médias. C’est une distinction importante à faire [...] D’autant que mon profil correspondait a un bon scoop : je suis musulman, j’ai vécu dans la même ville que Yassine Salhi il y a plus de 10 ans, et surtout, mon nom a déjà été cité dans une affaire similaire là aussi au niveau médiatique.»

Il reconnaît connaître Yassin Salhi : «Je [l'ai] connu à la mosquée de Pontarlier, comme les gens de la mosquée se connaissent entre eux. J’ai fréquenté aussi sa famille. Il était une personne agréable et sympathique. Lorsque j’ai appris l’information à son sujet la semaine passée, cela m’a fait beaucoup de peine. Si j’avais eu la possibilité de l’en empêcher je l’aurais fait.

Quant aux allégations concernant le fait que je l’aurais radicalisé, je n’ai jamais eu un quelconque ascendant sur lui, et encore moins été son mentor comme il a été dit. Nous avons plutôt eu un cheminement spirituel en parallèle, à une époque donnée, tout au plus. (...)

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