Frontière mexicaine, Assange, Tunis : les informations de la nuit

Donald Trump envoie 5 000 soldats à la frontière mexicaine pour stopper la “caravane” de migrants. L’armée américaine a déclaré qu’elle enverrait 5 200 soldats à la frontière sud-ouest en réponse à la “caravane” de migrants d’Amérique centrale, sujet dont le président des États-Unis, Donald Trump, s’est emparé alors qu’approchent les élections de mi-mandat du 6 novembre, rapporte le Wall Street Journal lundi 29 octobre. Il s’agit d’un accroissement majeur du nombre de soldats de l’armée américaine à la frontière, qui, pas plus tard que la semaine dernière, ne dépassait pas 800 hommes. Avec 2 000 membres de la Garde nationale déjà en place, “ce nombre dépassera celui des militaires américains déployés en Irak et en Syrie”, commente le journal. “Il s’agit du déploiement le plus important et le plus rapide de troupes américaines en service actif depuis la réponse au tremblement de terre de 2010 en Haïti, lorsque des milliers de personnes avaient été déployées en quelques jours”, ont indiqué d’anciens responsables au quotidien.

Julian Assange va devoir suivre les nouvelles règles de l’ambassade de l’Équateur. La justice équatorienne s’est prononcée contre l’action lancée par Julian Assange sur ses conditions de vie à l’ambassade du pays à Londres : un juge de Quito a rejeté la demande du fondateur de WikiLeaks d’assouplir les nouvelles exigences auxquels il est soumis et qui, selon lui, ont vocation à le pousser à quitter son asile, indique le Guardian. La magistrate Karina Martinez a jugé “irrecevable” l’action intentée devant un tribunal de Quito par M. Assange, via son défenseur, l’ex-juge espagnol Baltasar Garzón, contre les règles de visite, de communications et de salubrité qui lui ont été imposées depuis le 12 octobre. Cette décision peut faire l’objet d’un appel.

Vingt blessés dans le premier attentat à Tunis depuis 2015. Au moins vingt personnes – dont quinze policiers et deux adolescents – ont été blessées, mais aucune grièvement, lundi dans un attentat perpétré par une femme kamikaze à Tunis. L’attaque est la première dans la capitale tunisienne depuis 2015. L’auteure a déclenché sa charge en milieu de journée sur l’avenue Habib Bourguiba, la principale artère du centre de la capitale. D’après le portail d’information en langue française Kapitalis, “elle portait un sac à main contenant un bombe de fabrication artisanale actionnée à distance par une autre personne”. “C’est une tragédie. Nous avons cru que nous avions éradiqué le terrorisme”, a déclaré le président tunisien Béji Caïd Essebsi depuis Berlin, mais “le terrorisme est toujours présent au cœur de la capitale.”

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