Le Front de libération de l'Azawad précise les conditions de la libération de l'otage espagnol

[Image d'illustration] Le village de Talhandak, à environ 80 km au nord-ouest de Tessalit, dans le nord du Mali.

Le citoyen espagnol enlevé la semaine dernière dans le sud de l'Algérie a été libéré par les rebelles du Front de libération de l'Azawad (FLA) et remis aux autorités algériennes mardi 21 janvier. Le FLA, actif dans le nord du Mali, a récupéré ce citoyen espagnol dans la région de Ménaka, au nord du Mali, où ses ravisseurs s'étaient rendus avant de remettre l'otage au groupe État islamique au Sahel. Les autorités espagnoles ont confirmé, mercredi 22 janvier, la libération. L'homme a été remis à l'ambassadeur espagnol à Alger, Fernando Moran Calvo-Sotelo, sous la supervision du secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères. Le FLA explique avoir été en contact avec les autorités espagnoles pendant toute la durée de l’opération. Mohamed el Maouloud Ramadane, porte-parole du FLA, précise le déroulé de cette libération.

« Ceux qui conduisaient cette opération étaient en contact avec les autorités algériennes, confirme le porte-parole du FLA, je ne peux pas vous préciser qui exactement, mais c'est un détail. »

RFI: Est-ce à la demande d'Alger que le FLA a mené cette opération libération ?

Est-ce que vous pouvez préciser les contreparties ?

Pour sauver la vie de l'otage, nous avons recouru à une médiation de personnes de bons offices, afin que les ravisseurs laissent libre l'otage sans qu'il y ait de coups de feu. Mais il n'avait pas le choix, à partir du moment où ils étaient entourés de tous les côtés par nos forces qui conduisaient cette opération.

Certaines sources, y compris au sein du FLA, assurent qu'une somme d'argent a aussi été versée…


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