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Un Front de gauche éparpillé

Rentrée en ordre dispersé au sein du Front de gauche. Pour la deuxième année consécutive, le FG ne réunit pas toutes ses composantes au même endroit pour ses Estivales citoyennes. Au contraire, chacun part de son côté. Si le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon pose ses bases le dernier week-end d’août à Toulouse, les communistes se rendent au même moment aux Karellis, en Savoie. Même la troisième force du FG, Ensemble, effectue sa rentrée en solo à Bordeaux, à partir de ce samedi.

A quatre mois des régionales, ces séparations géographiques en disent long sur les divisions qui règnent au FG. Notamment en Ile-de-France, où trois cadres de la coalition revendiquent la tête de liste : Pierre Laurent (patron des communistes), Eric Coquerel (PG) et Clémentine Autain (Ensemble). La situation est également tendue en Rhônes-Alpes - Auvergne. Si le PG et Ensemble ont noué un accord pour un rassemblement dès le premier tour avec Europe Ecologie - les Verts et Nouvelle Donne, le PCF est pour le moment éjecté de cette alliance. En cause, le non-cumul des mandats prôné par le rassemblement, les communistes Cécile Cukierman et André Chassaigne refusant d’abandonner leur mandat de parlementaire.

Mais vendredi, dans Sud Ouest, Mélenchon a mis en garde ses amis et tenté de réchauffer ses relations avec le PCF : «Je refuse les comportements qui aboutissent à expulser les communistes». Dans le même entretien, il tance les écolos : «Ils ont choisi de faire des listes autonomes. Mais dans six régions sur treize [Libération en a compté quatre, ndlr], ils s’unissent à nous. Ils disent une chose et en font une autre ! En plus, ils veulent avoir partout la tête de liste et compter le score pour EE-LV : c’est sectaire. Je demanderai à mes amis de n’être dans aucune liste plutôt que de subir cette annexion.» Alors qu’il a annoncé, lors du dernier congrès du PG, se préparer à une candidature pour la présidentielle, Mélenchon prend le risque de froisser ses alliés et de s’isoler un peu (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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