Fraude Fiscale : John Elkann et la dynastie Agnelli dans la tourmente
Un juge italien a ordonné la saisie de biens d’une valeur de 75 millions d’euros appartenant à John Elkann, président de Stellantis et Ferrari, ainsi qu'à ses proches. L’affaire est liée à une enquête sur une fraude fiscale présumée, dans le cadre de l'héritage de leur grand-mère, Marella Caracciolo. Bien que les Elkann contestent ces accusations, les tensions autour de la succession familiale refont surface, impliquant certains des héritiers les plus influents d'Italie.
Les accusations de fraude fiscale frappent la dynastie Elkann
Le 20 septembre dernier, une nouvelle secousse a traversé l’univers feutré des grandes familles italiennes. Un juge italien a ordonné la saisie de biens d’une valeur d’environ 75 millions d’euros, appartenant à plusieurs membres de la célèbre dynastie Agnelli, dont John Elkann, l’actuel président de Stellantis et Ferrari. Cette mesure intervient dans le cadre d’une enquête en cours sur une fraude fiscale présumée, suite à l’héritage de Marella Caracciolo, la grand-mère de John Elkann, décédée en 2019.
L’enquête, qui a débuté plus tôt cette année, allègue que John Elkann et ses frères et sœurs, Lapo et Ginevra, n’ont pas déclaré en Italie les biens hérités après la mort de leur grand-mère. Selon les procureurs, Mme Caracciolo résidait en Italie depuis au moins 2010, et non en Suisse comme l’a affirmé la famille. Cette nuance, loin d’être anodine, change radicalement la donne fiscale : si elle résidait en Italie, son héritage devait être imposé dans ce pays, conformément aux lois italiennes sur la succession. Les autorités pointent du doigt un “plan criminel” destiné à dissimuler l’ampleur de l’héritage et ainsi échapper à la lourde fiscalité italienne, affirme Lire la suite sur Autoplus