Frappes russes en Syrie : la presse internationale divisée sur les objectifs

Vladimir Poutine, entre son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et François Hollande, vendredi à l'Elysée.

Moscou a bombardé vendredi les positions de l'Etat islamique. En Iran et en Russie, les journaux soutiennent coûte que coûte les frappes. Outre-Atlantique, ils critiquent Obama sans approuver Poutine.

Depuis la première intervention aérienne mercredi de la Russie aux côtés du gouvernement syrien, le monde se demande quel est réellement le parti pris par Moscou : anéantir Daech ou uniquement garantir les intérêts de son allié ? Même si Vladimir Poutine a frappé des positions de l’Etat islamique vendredi, la presse internationale reste divisée sur ses réelles intentions.

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Au Moyen-Orient

L’Arabie Saoudite, déjà en conflit avec la République islamique d’Iran sur le sol yéménite, ne voit pas d’un bon œil l’engagement de la Russie en Syrie. «Il n’y a pas de preuves qui attestent de la présence de Daech dans les zones bombardées par la Russie et ce sont des civils innocents qui ont été tués», soutient encore vendredi le quotidien Arab News. Le journal, qui relaie l’actualité du royaume wahhabite, rapporte aussi les propos du représentant saoudien à l’ONU, qui souligne le paradoxe russe de vouloir éradiquer le terrorisme en Syrie tout en soutenant d’autres groupes terroristes comme le Hezbollah libanais.

Dans la presse libanaise, l’Orient – le Jour insiste sur l’importance de la puissance iranienne dans le conflit syrien. Un rôle placé au second plan depuis le début des frappes russes, estime le journal. «Malgré l’intensité de l’engagement de Moscou et sa capacité à modifier les rapports de force en faveur du régime, Téhéran reste en première ligne de ce conflit», affirme le quotidien francophone.

Le Royaume-Uni soutient-il le régime de Bachar al-Assad ? C’est ce qu’affirme l’Iran News daily, le journal en langues perse et anglaise de Téhéran. «Le Premier ministre, David Cameron, a été cité dans les médias après avoir dit qu’Assad pouvait faire partie d’un gouvernement de transition en Syrie», explique le quotidien, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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