Frappe du Hezbollah à Tel-Aviv: la Maison Blanche juge l'attaque "vivement inquiétante"

Alors qu'Israël poursuit ses bombardements au sud du Liban, le Hezbollah a répliqué en visant, ce mercredi 25 septembre, la région de Tel-Aviv. L'attaque au missile a été jugée "vivement inquiétante", plus tard dans la journée par la journée la Maison Blanche.

Cet acte "est assurément vivement inquiétant, évidemment pour les Israéliens, mais également pour nous", a déclaré à CNN John Kirby, le porte-parole du Conseil de défense nationale de la Maison Blanche, estimant qu'il restait la possibilité d'une issue diplomatique au conflit.

"Le meilleur moyen d'y parvenir n'est pas la guerre, ni l'escalade, mais un accord diplomatique qui permette le retrait des forces de la frontière, la création d'un environnement sécurisé et le retour des gens chez eux", plaide Antony Blinken.

Un missile sol-sol en provenance du Liban et en direction de Tel-Aviv a été intercepté sans atteindre sa cible, a annoncé ce mercredi 25 septembre l'armée israélienne, qui a également déclaré poursuivre ses bombardements "de grande envergure" dans le sud et l'est du Liban.

Un conflit qui prend de l'ampleur

Depuis lundi, d'intenses frappes israéliennes visent au Liban des bastions du mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien. Elles ont fait plusieurs centaines de morts dont des femmes et des enfants, selon les autorités libanaises, et poussé des centaines de milliers de Libanais sur les routes.

Cette escalade fait redouter un embrasement de la région près d'un an après le début de la guerre à Gaza.

"Ce que tout le monde veut, c'est un environnement sûr dans lequel les gens peuvent simplement rentrer chez eux et les enfants retourner à l'école. C'est ce que recherche Israël", a assuré sur la NBC, ce mercredi 25 septembre, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Interrogé sur les négociations menées par les États-Unis avec le Qatar et l'Egypte pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza, Antony Blinken a déclaré: "Ce qui s'est passé ces dernières semaines, c'est que le Hamas n'a simplement pas été à la table (des négociations), n'a pas voulu se prononcer sur les questions restées en suspens".

Article original publié sur BFMTV.com