François Hollande veut «arracher» ses électeurs au Front national

François Hollande au balcon de l'Elysée le 24 février 2015

Interrogé par les lecteurs du «Parisien», le chef de l'Etat a dit vouloir «arracher» les électeurs du FN à l'occasion des élections départementales fin mars. Il a aussi annoncé 4 milliards d’euros d'«économies nouvelles» en 2015.

Face aux lecteurs du Parisien, François Hollande est passé à l’offensive. Dans un grand entretien publié ce mercredi dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, le chef de l’Etat a dit vouloir «arracher» les électeurs du Front national pour «leur parler et les convaincre», à la veille des élections départementales du 22 et 29 mars. Le parti de Marine Le Pen est donné en tête des intentions de vote pour ce scrutin.

«Si le FN est dans la République, puisqu’il participe aux élections, c’est tout sauf le parti de la République», a affirmé François Hollande devant huit lecteurs du quotidien, qu’il recevait lundi à l’Elysée. «C’est un échec collectif quand un parti d’extrême droite est le premier parti de France», a-t-il reconnu, jugeant que les propositions du FN constituaient «autant de reculs pour notre pays et pour ses électeurs.» Mais, selon lui, «cela ne veut pas dire que ceux qui votent pour le FN soient convaincus par ses thèses».

«Notre pays a besoin d’une vie politique où les idées s’affrontent pour éclairer les citoyens sur les choix possibles», a également jugé François Hollande, interrogé sur le paysage politique du pays «Chaque fois que Nicolas Sarkozy, ou tout autre, apporte des propositions, la démocratie est gagnante», a-t-il encouragé, assurant ne «pas être dans l’obsession» de l’élection présidentielle de 2017.

Le président de la République a également commenté la situation financière du pays, annonçant des «économies nouvelles» en 2015 à hauteur de 4 milliards d’euros pour satisfaire une demande de Bruxelles. La Commission européenne a accordé la semaine dernière un nouveau délai de deux ans à la France pour revenir sous le seuil de 3% de déficit, soit jusqu’en 2017. Pour les entreprises, «le processus de baisse des (...)

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