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François Hollande confirme que Fessenheim ne fermera pas en 2016

François Hollande reconnaît à son tour que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne pourra fermer en 2016 comme il l’avait promis, en raison du retard du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche) dont l'ouverture a été reportée à fin 2018. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent Kessler

PARIS (Reuters) - Répétition du titre. François Hollande reconnaît à son tour que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne pourra fermer en 2016 comme il l’avait promis, en raison du retard du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche) dont l'ouverture a été reportée à fin 2018. "Mais ce qui importe, c’est d’engager toutes les procédures pour fermer Fessenheim. Nous le faisons. On pourra dire alors que c’est irréversible", ajoute le chef de l'Etat dans un entretien à paraître dans Le Parisien Magazine. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé début septembre que la procédure permettant la fermeture de Fessenheim débuterait en 2016 et que le processus serait irréversible avant la fin du quinquennat. La fermeture de Fessenheim se fera "au plus tard en 2018" mais EDF devra dire dès l'an prochain comment elle s'y prendra, avait-elle expliqué. Interrogé sur la circulation alternée des véhicules lors des pics de pollution dans les grandes villes, à quelques semaines de la conférence Cop21 de Paris sur le dérèglement climatique, François Hollande répond que "nos procédures sont trop lourdes". "Le gouvernement va donc présenter un nouveau dispositif. Les Français, les Franciliens en particulier, doivent s'habituer à cette situation compte tenu de la multiplication des pics de pollution", dit-il. "Cela implique de mobiliser les transports collectifs et d'avoir un système d'alerte plus précoce." (Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)