Publicité

François Fillon : «Fonce, Valérie, pour ceux qui ont le regard si triste dans le RER de 18 heures !»

François Fillon candidat à la primaire LR, à Valérie Pécresse, candidate
aux régionales

Peut-être «J’ai choisi Valérie» était-il le slogan à ne pas choisir. Est-ce la familière présence de ce seul prénom qui légitime tous les sexismes de base ? En tout cas, dimanche, pour son premier meeting d’importance au pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), la candidate LR et tête de liste aux régionales de la droite en Ile-de-France a essuyé, de la part de tous les leaders LR venus la soutenir, une agréable série de mufleries plus ou moins discrètes.

François Fillon se veut sûrement gentil quand il répète en boucle«Fonce Valérie !»Alain Juppé pareil quand il convoque le souvenir de Pécresse, nouvelle ministre qu’il a «vu arriver toute fraîche…» L’un comme l’autre passent vite sur le programme de la tête de liste, ces messieurs sont en campagne pour la primaire et embrayent vite sur leurs enjeux nationaux. L’annonce des discours de Valérie Pécresse et de Nicolas Sarkozy réveille la salle. Enfin, surtout le nom de Sarkozy. On s’attendrait à ce que la candidate ferme le ban comme il est d’usage. Mais pas du tout ! Pécresse va parler maintenant tandis que le chef du parti LR se garde la place du roi. Elle déroule «l’état dans lequel ils ont mis notre région», les «investisseurs qui s’en vont», le bilan de la gauche «qui est leur boulet». Voilà enfin la star attendue, Nicolas Sarkozy. Et c’est la fête à Pécresse. «J’aime ta façon de faire de la politique. Continue à t’y consacrer pleinement, continue, Valérie, à nous téléphoner à 4 heures du matin, à nous réveiller le matin…» La salle rit bien fort. S.V. (à Nogent)

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Un nouveau gendarme des écoutes nommé
Juppé peut-il s’imposer à droite ?
Capital jeunesse
Banque de France : Villeroy de Galhau passe haut la main l'épreuve du Parlement
Hidalgo veut faire de Paris une ville normale