Le Français poignardé «se sentait enfin chez lui» en Israël

A Nétanya, en janvier.

Agressé lundi, Samy Tolédano est en soins intensifs depuis. Né au Maroc, le septuagénaire avait fait son «alyah» il y a quelques semaines car il ne se sentait plus en sécurité dans l'Hexagone.

Deux jours après les attentats à l’arme blanche de Rishon-LeZion (grande banlieue de Tel-Aviv) et de Natanya (une station balnéaire à forte population francophone), les médias israéliens continuent à dénoncer la tentative de lynchage, par une foule surexcitée, des assaillants palestiniens.

Ils s’intéressent aussi au sort de Rachel Eisenkot, l’octogénaire poignardée dans le dos à Rishon-LeZion, puisque aucun des nombreux témoins présents sur place n’a pris le temps de s’occuper d’elle. La vidéosurveillance montre au contraire que les gens l’ont volontairement enjambée pour aller molester le Palestinien encerclé un peu plus loin.

En revanche, on trouve très peu d’informations sur Samy (Schmouel) Toledano, le septuagénaire français poignardé quelques heures plus tard à Natanya alors qu’il traversait la rue avec son épouse, Rivka (prénom hébraïque). Parce que, contrairement à celui d’Eisenkot, qui multiple les interventions dénonçant les lyncheurs, l’entourage du Français refuse de s’exprimer publiquement.

«Gens calmes et sans histoires»

Selon la porte-parole de l’hôpital Laniado à Natanya, le Français est arrivé aux urgences «conscient mais en situation critique». Depuis lors, son état a été stabilisé mais il se trouve toujours aux soins intensifs et personne ne prétend qu’il est tiré d’affaire. «C’est prématuré», dit-on à l’hôpital.

Les époux Toledano ont émigré en Israël il y a quelques semaines à peine parce qu’ils pensaient s’y trouver plus en sécurité qu’en France. L’attentat de l’Hyper Casher a été l’élément déclencheur de leur «alyah» («montée» vers Israël). Mais, avant cela, Samy et son épouse, ébranlés par la multiplication d’actes antisémites dans l’Hexagone, avaient, dit-on, souvent affiché leur malaise grandissant. Un trouble qui les a poussés, comme beaucoup d’autres, (...)

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