Plus d'un an après avoir abattu, officiellement « par erreur », un avion d'Ukraine International Airlines au-dessus de Téhéran, les explications fournies par l'Iran ne convainquent pas les experts des Nations unies. Ils dénoncent une tentative pour dissimuler la vérité et s'interrogent sur le caractère accidentel des tirs de missiles à l'origine du crash. De notre correspondant à GenèveTrois jours après le drame, l'Iran avait expliqué avoir pris le Boeing pour un missile américain, en pleine tension militaire avec les Etats-Unis après l'assassinat en Irak du puissant général iranien Qassem Soleimani. Sauf que des zones d'ombre demeurent. Et que Téhéran ne fait rien pour les dissiper. Pire : les explications des autorités iraniennes « ajoutent à la confusion » selon la rapporteure spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, Agnès Callamard, et le rapporteur sur la situation des droits de l'homme en Iran, Javaid Rehman, les deux experts indépendants chargés d'enquêter sur le drame.Dans une lettre de 45 pages adressée en décembre au gouvernement iranien et tout juste rendue publique, ils démontent point par point la ligne de défense des autorités. L'unité des Gardiens de la révolution à l'origine des tirs a par exemple affirmé qu'elle n'avait eu que « 10 secondes » pour prendre sa décision. Faux répondent les enquêteurs, qui estiment que les militaires ont eu 45 secondes, sinon plus, pour réaliser qu'il s'agissait d'un avion civil. Un mauvais alignement des missiles serait également en cause. Mais l'Iran « n'a pas expliqué la raison de ce mauvais calibrage de radar, et pourquoi il a conduit à viser [le Boeing] ».Pour Agnès Callamard, « les explications de l'Iran ne tiennent pas la route : elles sont pleines de contradictions et sont contredites par les faits et par les analyses techniques. […] J'ai interrogé des dizaines d'experts, des militaires à tous les niveaux. Et eux non plus ne comprennent pas pourquoi ces procédures basiques n'ont pas été suivies, que ce soit au niveau de l'approche visuelle ou de l'instruction sur les radars ».Le 8 janvier 2020, deux missiles, à 30 secondes d'intervalle, ont touché le vol PS 752 d’Ukraine International Airlines, dont la carlingue s'est ensuite écrasée dans un champ près de Téhéran. 176 personnes ont été tuées : 169 passagers, en majorité des Iraniens et des Canadiens, ainsi que 9 membres d'équipages.D'après les enquêteurs de l'ONU, si l'Iran redoutait une frappe américaine, elle aurait dû fermer son espace aérien. Si l'Iran l'avait fait, « 176 personnes n'auraient pas été tuées ». Au regard du droit international, l'Iran aurait ainsi manqué à son devoir de protéger le « droit à la vie » des victimes.Des responsabilités à tous les niveauxMais la réaction des autorités après le drame interpelle également. L'Iran a mis trois jours avant d'admettre les tirs de missiles. Pendant ce temps, des bulldozers ratissaient sans ménagement le site du crash, « compromettant les tentatives de comprendre sa véritable cause ». L'Iran a également fait obstacle au rapatriement des corps des victimes canadiennes et menacé d'autres familles de victimes, érigées en « martyrs ».Quant aux manifestations spontanées qui ont suivi partout dans le pays pour réclamer que toute la lumière soit faire sur les causes du drame, elles ont été durement réprimées. Des centaines de manifestants ont ainsi été arrêtés et interrogés, pendant que les services de téléphonie et internet étaient coupés. Les forces de sécurité n'ont pas hésité à tirer à balles réelles sur les manifestants, visant parfois « directement la tête ».Au début du mois, un autre élément est venu jeter le trouble. Les médias publics canadiens ont révélé l'existence d'un enregistrement, attribué par CBC Radio Canada au ministre iranien des Affaires étrangères Mohamad Javad Zarif, dans lequel il laisse entendre que les tirs de missiles pourraient bien avoir été prémédités. La vérité sur le crash « ne sera jamais révélée » peut-on l'entendre dire. Les autorités « ne nous le diront pas, ni à personne d'autre, parce que s'ils le font, cela va ouvrir les portes du système de défense national, et ce n'est pas dans l'intérêt du pays ». Les services de renseignement canadiens n'ont pour le moment pas confirmé l'authenticité de l'enregistrement.« Pourquoi l'Iran ment ? Instinctivement, on se dit que c'est parce qu'ils veulent cacher quelque chose, qu'il y a peut-être beaucoup plus grave », interroge Agnès Callamard. L'Iran a mené sa propre enquête. Au moins trois personnes auraient été interpellées par les autorités. Mais leurs identités n'ont pas été communiquées, ni même les raisons de leur arrestations. En avril 2020, un responsable religieux a même affirmé que « contrairement aux informations officielles, personne n'avait été arrêté » en lien avec le crash.Les experts doutent que trois individus seuls puissent être responsables de la mort des 176 personnes à bord du vol PS 752. Pour Agnès Callamard, la liste des responsables est sans doute bien plus large. « C'est d'abord à l'État iranien de reconnaître sa responsabilité. Mais ce n'est pas vraiment ce que nous avons vu pour le moment. »
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