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«La France de Zemmour, c’est l’anti-France», Jean-Christophe Lagarde persiste dans ses attaques

Invité de BFMTV, le président du groupe UDI, Jean-Christophe Lagarde a réitéré ses attaques envers le polémiste d’extrême-droite Eric Zemmour, dont il voulait dénoncer «l’imposture».

C’est l’une des guerres des mots qui a animé le week-end politique. Premier acte, dimanche matin. Invité de France Info, le président du groupe UDI Jean-Christophe Lagarde s’en prenait ouvertement à Eric Zemmour qu’il accusait de se «foutre du monde» en se revendiquant pour le RPR. «Si monsieur Pasqua était là, il te filerait une balle dans la tête», a-t-il expliqué. Deuxième acte: la réponse du polémiste, via un communiqué cinglant diffusé sur les réseaux sociaux, l’accusant «de (la) duplicité, de (la) lâcheté et du cynisme.» «Depuis des mois, je suis probablement l'homme le plus menacé de mort de France. Je m'y suis fait. De toutes les racailles qui me prennent pour cible, tu n'es certainement pas la plus dangereuse, mais incontestablement la plus traitresse», a-t-il ajouté. «Je te laisse donc à ta juste place politique : au centre du néant», concluait-il.

Troisième acte: les excuses, toujours sur les réseaux sociaux. «Je regrette mon expression totalement inappropriée à propos de Pasqua et Zemmour ce matin, je voulais dire qu’à l’époque une telle imposture de sa part aurait eu une réplique des plus cinglantes. La violence doit toujours être bannie du débat politique», expliquait Jean-Christophe Lagarde, dimanche soir via son compte Twitter. L’épilogue de lundi ne devrait pas réconcilier les deux hommes. Sur BFMTV, le député de Seine-Saint-Denis s’en prenait à nouveau à «l’imposture» Eric Zemmour. «La France de Pasqua, c’est la France de De Gaulle, la France de la Résistance, la France des valeurs éternelles. La France de monsieur Zemmour, c’est l’anti-France»,(...)


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