En France, les températures extrêmes ont aussi des conséquences sur le tourisme

Alors que la France connaît un épisode de canicule et une sécheresse “historique”, selon les mots de la Première ministre, Élisabeth Borne, 93 des 96 départements de métropole imposent des restrictions à l’utilisation de l’eau potable, plus ou moins renforcées. “Pour les vacanciers, cet été torride n’est pas sans conséquences, constate Le Soir. Des voyageurs venus du nord de l’Europe ont écourté des séjours dans le Sud. Rester dans leur gîte ou leur hôtel, à l’abri de la chaleur, pendant l’essentiel de la journée n’avait pour eux plus de sens. Et pour ceux qui sont restés ou viennent d’entamer leurs vacances, les conditions météo exceptionnelles ont eu un impact sur les activités aussi bien à la montagne qu’à la mer.”

À la montagne, c’est le Mont-Blanc qui a le plus fait parler de lui ces derniers temps. Avec la chaleur, la glace servant de ciment entre les roches fond, ce qui crée des risques d’éboulement. Les édiles locaux ont dû prendre des mesures pour dissuader les touristes déterminés à réaliser l’ascension. Ainsi, le quotidien belge raconte que le maire de la commune de Saint-Gervais a fermé plusieurs refuges. Et, “faute de moyens juridiques lui permettant d’interdire purement et simplement l’ascension du Mont-Blanc”, il a également “exigé une caution de 15 000 euros de la part des obstinés, soit le coût moyen d’une opération de secours en montagne et d’une sépulture”.

Fini également le rafting dans les gorges du Verdon, même si d’autres activités aquatiques sont toujours possibles, insistent les professionnels du tourisme dans ce secteur des Alpes-de-Haute-Provence. Lesquels “craignent autant la mauvaise pub médiatique”, qui pourrait décourager les touristes, “que la sécheresse effective…”, note le titre.

Côté mer, les incendies ont un temps compliqué l’accès à la côte dans certaines régions, comme la Gironde. De plus, “pour certains, la baignade peut désormais manquer d’attraits, explique Le Soir. En Méditerranée, la température de l’eau a atteint jusqu’à 30 degrés sur la Côte d’Azur et en Corse ! Au point de mettre en péril la biodiversité.” Sans compter les restrictions portant sur certaines commodités comme les douches de plage.

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