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La France et le Royaume-Uni épinglés pour la vente d’armes à l’Arabie Saoudite

Diverses armes équipant le Rafale exposées lors du 51e salon du Bourget, près de Paris en juin 2015.

Les deux Etats ont ratifié le Traité sur le commerce des armes, qui interdit à un pays d'en vendre s'il y a une possibilité qu'elles soient utilisées pour violer les droits de l'homme.

Les ONG du monde entier qui luttent pour le contrôle de la vente d’armes sont vent debout à Genève, où se tient cette semaine la deuxième conférence des Etats parties au Traité sur le commerce des armes (TCA). Elles espèrent voir un plus grand nombre de pays ratifier le traité, et surtout une meilleure application de celui-ci dans les Etats adhérents.

Adopté par l’Assemblée générale de l’ONU le 2 avril 2013, et entré en vigueur le 24 décembre 2014, le TCA a pour but de réguler le commerce «légal et légitime» des armes dans le monde. «Ce traité est révolutionnaire car il change le paradigme qui a régi la vente d’armes depuis des siècles. En le signant, les Etats acceptent de mettre en place une régulation de ce marché», explique Aymeric Elluin, chargé du dossier «Armes et impunité» à Amnesty International.

Traité sur le commerce des #armes : des États parties se livrent à des transferts d'armes irresponsables https://t.co/ThmxRLhyfz #ArmsTreaty

— Agathe Etienne (@_AgatheEtienne) 23 août 2016

Le traité réunit actuellement 130 Etats signataires, dont plus de 80 l’ont ratifié, comme la France et le Royaume-Uni. Les Etats-Unis ont signé le traité mais ne l’ont pas ratifié, le Congrès américain l’ayant rejeté. L’adhésion de la Chine et de la Russie sont aussi très attendues, même si cela ne semble pas à l’ordre du jour de leur côté.

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Ce traité est si important aux yeux des ONG internationales car il est légalement contraignant pour les Etats adhérents. «En ratifiant le TCA, la France s’est engagée à ne pas autoriser de transferts d’armes classiques, ni de leurs munitions, pièces ou composants, si elle a "connaissance, lors de l’autorisation, que ces armes [...] pourraient servir à (...)

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