En France, le programme Erasmus, qui fête ses 35 ans, veut doubler son nombre de participants dès l'école

En juin prochain, Lola, Iban et leurs camarades devraient assister à un lâcher de tortues marines. Ces douze élèves de CM1, scolarisés près de Bayonne (Pyrénées atlantiques), s'envoleront pour les Canaries, en Espagne, dans le cadre d'un projet Erasmus+ . Le programme encourage les échanges européens d'étudiants ou d'apprentis mais aussi ceux d'élèves plus jeunes et/ou de leurs enseignants, à l'école, au collège et au lycée. "Les mobilités peuvent commencer très tôt, dès la maternelle, sous des formes variées : seul ou en petits groupes, avec des séjours de courte durée, de 2 à 30 jours, ou plus longs, de 30 jours à un an", décrit Laure Coudret-Laut, la directrice de l'agence Erasmus+ France.

Le programme, qui fête ses 35 ans jeudi, va connaître "un changement d'échelle" : son budget double quasiment pour la période 2021-2027. Et 15% sera consacré à l'enseignement scolaire. L'agence française espère ainsi financer les mobilités de 23.000 élèves et 12.500 enseignants et personnels en 2022 (contre 9.600 et 5.200, issus de 1.200 établissements, l'an passé).

Une mobilité européenne pour tous les futurs enseignants

Le top des destinations pour les élèves? l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne. Et pour les professeurs? Le Royaume Uni, l'Irlande et l'Espagne. Car ces échanges ne sont pas seulement l'occasion de parfaire son niveau de langue. Selon une étude de l'Observatoire Erasmus+, 80% des enseignants ayant participé à des échanges scolaires ou à des collaborations via la plateforme...


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