France-Nouvelle-Zélande: à J-3, journée off pour les All Blacks à Lyon

France-Nouvelle-Zélande: à J-3, journée off pour les All Blacks à Lyon

Le grand jour approche. Celui de vendredi et du match d'ouverture de la Coupe du monde de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande. Pour autant, pas d'entraînement ce mardi pour les All Blacks. Repos au programme. Au matin à leur hôtel, à côté du Stade de Gerland, tout est calme. Personne sur la terrasse, pas de bruit. Il manque juste quelques trottinettes à l'entrée du bâtiment. Certains joueurs sont sûrement partis avec, c'est leur moyen de locomotion à l'intérieur des enceintes du LOU Rugby.

Comme chaque jour, une conférence de presse est donnée par un coach et deux joueurs. Cette fois-ci, elle n'est programmée qu'à 17h30. La plus tardive depuis leur arrivée à Lyon. Dehors, à l'entrée de la salle de presse, les journalistes arrivent les uns après les autres. Avec la chaleur, les agents de sécurité laissent entrer la presse plus tôt que d'habitude pour être sous la clim'.

La bonne ambiance règne dans le groupe d'une dizaine de journalistes néo-zélandais. Ça parle et rigole fort. On sent que le match d'ouverture approche car de nouveaux visages sont présents. Des équipes de télévisions néo-zélandaises sont arrivées hier soir.

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Un doute pour Barrett

Avec un peu d'avance, Scott McLeod, l'entraîneur de la défense arrive dans la salle de presse. Deuxième jour de suite devant les journalistes pour le coach. "Comment ça va depuis 24 heures?", lui pose un caméraman néo-zélandais. "Super, on a déjeuné en équipe, c'était sympa. Puis on est allé pêcher dans la rivière. On a attrapé un énorme poisson, je n'avais jamais vu ça. Incroyable", sourit McLeod. Une touche de bonne humeur pour commencer avant de parler de choses sérieuses.

Lundi, le centre Jordie Barrett ne s'est pas entraîné, il souffre du genou gauche. "Il répond bien aux traitements. C'est dur à dire s’il sera prêt pour vendredi. En plus, il n'a pas eu d’entraînement aujourd'hui. À voir demain". Le staff devra prendre une décision rapidement, l'annonce de la composition d'équipe se fera mercredi après-midi à Créteil. Pour l'instant, le staff laisse planer le doute sur la présence de Jordie Barrett.

"On a hâte"

Une grosse partie des questions est tournée sur l'équipe de France, forcément. "Jouer l'équipe de France à domicile, c'est un avantage ou un désavantage?", questionne un journaliste français. "Rien de tout ça. C'est une opportunité. C’est quelque chose dont on a hâte. C’est une occasion. On est excité pour ça. Le Stade de France sera complet avec des milliers de personnes. On a déjà vécu ça il y a deux ans, et des joueurs avaient adoré. On va profiter. On est confiants".

Après une dizaine de minutes d'interview, Scott McLeod laisse sa place à deux joueurs, Ethan de Groot et Ofa Tu’ungafasi. Assez réservés, les deux piliers se prêtent au jeu des questions-réponses. Première Coupe du monde pour De Groot: "Je suis très heureux. J’attends beaucoup de choses de ce match. J'ai hâte d’y être et j'espère que ça sera un bon match". Alors qu'à sa gauche, Ofa Tu’ungafasi, va vivre son deuxième Mondial après l'expérience japonaise en 2019. "Une Coupe du monde, c’est un niveau différent d’intensité. Mentalement aussi. C’est la plus longue compétition. J'ai hâte". Dans quelques heures, toute l'équipe va prendre le train, direction Paris, les choses sérieuses vont enfin commencer.

Article original publié sur RMC Sport