Publicité

La France et le Mali en désaccord sur le dialogue avec les djihadistes

À Bamako, Le Drian juge impossible un dialogue avec les djihadistes.
À Bamako, Le Drian juge impossible un dialogue avec les djihadistes.

Le moins que l'on puisse dire est que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, n'a pas laissé de place au doute concernant la position française sur un possible dialogue avec des groupes djihadistes dans le nord du Mali. « Disons les choses très clairement : il y a les accords de paix [?] et puis il y a les groupes terroristes qui n'ont pas signé les accords de paix [?]. Les choses sont simples », a déclaré devant la presse le chef de la diplomatie française, premier haut responsable français à se rendre au Mali depuis le coup d'État du 18 août.

Interrogé par la presse sur les possibilités d'un dialogue avec les groupes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, Jean-Yves Le Drian a ajouté que la position de la France était également celle « des pays du G5 Sahel, c'est la position de la communauté internationale, c'est la position du Conseil de sécurité » de l'ONU.

Présents dans le nord du Mali, les « groupes signataires » sont d'anciens rebelles, principalement touaregs, ainsi que des groupes armés progouvernementaux, ayant adhéré aux accords de paix de 2015 négociés à Alger.

Les groupes islamistes liés à Al-Qaïda et à l'organisation État islamique (EI) n'ont pas signé ces accords et poursuivent, voire intensifient leurs actions depuis cinq ans, faisant des centaines de morts.

Lire aussi Les enjeux de la visite de Jean-Yves Le Drian au Mali

Divergence avec Bamako

À ses côtés, le Premier ministre malien de transition, Moctar Ouane, a t [...] Lire la suite