France: Macron promet un projet de loi pour inscrire l'IVG dans la Constitution

AP - Michel Euler

À l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, ce mercredi 8 mars, Emmanuel Macron a rendu un hommage national à l'avocate féministe Gisèle Halimi. Au palais de justice de Paris, le président français a aussi annoncé qu'il allait présenter un projet de loi, « dans les prochains mois », pour inscrire l'Interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Une parole attendue par les associations féministes.

Avec notre envoyé spécial au palais de justice de Paris, Julien Chavanne

La piste d'atterrissage était dégagée pour l'Élysée. L'Assemblée puis le Sénat ont validé l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.

Au milieu de son hommage à Gisèle Halimi, le chef de l'État enclenche donc l'étape suivante : « Gisèle Halimi, dit-il, par ses mots, avait fait changer la loi. Et je veux aujourd'hui que la force de ce message nous aide à changer notre Constitution, afin d'y graver la liberté des femmes à recourir à l'interruption volontaire de grossesse. »

Pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible ; pour adresser aussi un message universel de solidarité à toutes les femmes qui voient aujourd'hui cette liberté bafouée...

La « liberté » d'avorter, plutôt qu'un « droit »

Liberté, le mot choisi par Emmanuel Macron est important. C'est celui que les sénateurs de droite ont préféré, alors que les députés défendent, eux, la notion de droit à l'avortement.


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