En France, l'inscription de l'IVG dans la Constitution loin d'être acquise

© Michel Euler, AFP

Le président de la République a annoncé mercredi son intention de présenter un projet de loi permettant d’inscrire dans la Constitution la liberté pour les femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. Pour autant, les modalités de cette inscription laissent présager une révision constitutionnelle très hypothétique.

Emmanuel Macron voulait sans doute marquer les esprits pour faire un peu oublier la contestation contre sa réforme des retraites. Le président de la République a annoncé, mercredi 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes et d'un hommage rendu à l'avocate féministe Gisèle Halimi, son intention d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française.

"Les avancées issues des débats parlementaires (...) permettront, je le souhaite, d'inscrire dans notre texte fondamental cette liberté dans le cadre du projet de loi portant révision de notre Constitution qui sera préparé dans les prochains mois", a déclaré Emmanuel Macron au palais de justice de Paris.

La nouvelle, qui surfe sur une proposition de loi constitutionnelle votée en novembre à l’Assemblée nationale et en février au Sénat – mais en des termes différents –, a été applaudie par les associations féministes, qui y ont vu une "victoire". Mais l’inscription de l’IVG dans la Constitution est en réalité loin d’être acquise.


Lire la suite sur FRANCE 24

Lire aussi:
Hommage à Gisèle Halimi : Macron annonce un projet de loi pour inscrire l'IVG dans la Constitution
Feu vert du Sénat pour inscrire la "liberté" de recourir à l'IVG dans la Constitution
L'Assemblée vote en faveur de l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution