France: fin des universités d'été de La France insoumise dans la Drôme

Le Nouveau Front populaire attend désormais la réponse du camp macroniste et de la droite. Samedi, face à l'incertitude grandissante d'une Lucie Castets Première ministre, les insoumis ont joué une nouvelle carte en avançant pour la première fois l'hypothèse d'un gouvernement sans ministre insoumis. Objectif, entre autres : savoir si oui ou non une menace de censure serait toujours brandie. Les insoumis ont clos leurs universités d'été ce dimanche midi dans le sud de la France.

Avec notre envoyé spécial à Châteauneuf-sur-Isère, Victorien Villaume

Lors du meeting de clôture des universités d'été, c'est sur Emmanuel Macron que les critiques se sont concentrées, devant des centaines de personnes rassemblées devant la grande scène.

Cela fait 40 jours que le gouvernement Attal est démissionnaire. Et ça, la députée insoumise Mathilde Panot ne manque pas de le relever devant un public acquis d'avance : « Nous avons un Emmanuel Macron qui n'est plus juste président de la République, mais qui devient aussi le Premier ministre. Avec un gouvernement démissionnaire, il y a eu 1 160 décrets, arrêtés et autres actes juridiques publiés au Journal officiel. Non, ça ne s'appelle pas les affaires courantes, M. Macron. »

Sur scène aussi, Manuel Bompard. Alors que l'hypothèse d'un gouvernement sans insoumis a été mise sur la table des chefs des partis macronistes, le coordinateur de LFI ironise : « Jean-Luc Mélenchon, en notre nom à tous, a posé une question. Pour l'instant, je n'ai pas bien entendu la réponse à cette question et s'amuse de la réaction d'un député du bloc central. »


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