La France en déficit ? Les prédécesseurs de Michel Barnier pointés du doigt par ces manifestants
POLITIQUE - Deux mondes parallèles qui s’affrontent. Alors que Michel Barnier a prononcé son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale ce mardi 1er octobre, les syndicats font leur rentrée sociale, comme vous pouvez le voir dans notre reportage en tête d’article.
Pour sa déclaration de politique générale, Michel Barnier condamné au service minimum
Alors que les manifestants réclament l’abrogation de la réforme des retraites et une augmentation des salaires, le nouveau Premier Ministre tire la sonnette d’alarme sur la situation économique du pays. Une alerte qui n’a pas l’air d’inquiéter les manifestants, plus en colère, comme Valérie, infirmière : « De l’argent pour les entreprises et sans contrepartie, il y en a. Mais de l’argent pour le service public, il n’y en a jamais ». Même son de cloche pour Jesus, écoutant au SAMU social de Paris : « Nous, on n’y croit pas. Je pense que l’argent, il y est, là où il faut. Il faut le prendre là où il est. Donc il faut qu’il arrête de nous berner avec leur discours d’austérité ».
Pour Thomas, enseignant et représentant du syndicat FSU, c’est l’État qui est responsable de la situation économique décrite par Michel Barnier. « Année après année, les gouvernements successifs ont fait des cadeaux aux plus grandes entreprises et aujourd’hui on refuse d’aller chercher l’argent là où il est ». Valérie, elle va encore plus loin : « Si les caisses sont vides, c’est que ce ne sont pas de bons administrateurs. Quand on a un mauvais administrateur, on en change ».
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