France: au sein du Parti socialiste, ces voix qui s'élèvent pour rompre avec LFI

Après avoir écarté l'option NFP pour la nomination du futur Premier ministre, le président français mène ces prochains jours un nouveau cycle de discussions, en excluant cette fois LFI et le RN, et en élargissant les discussions à « des personnalités se distinguant par le service de l'État et de la République ». Avec ce second round, Emmanuel Macron espère encore rallier à une coalition « large et solide » les socialistes ou une partie d'entre eux. L'opportunité existe. Plusieurs voix socialistes s'élèvent pour rompre avec LFI et reprendre le dialogue avec l'Élysée, et l'ont fait savoir lors d'un bureau national ce mardi.

Le premier secrétaire a été contraint d'organiser cette réunion ayant pour objet la clarification de la ligne du parti.

Olivier Faure, toujours favorable à la nomination de Lucie Castets à Matignon, était pressé par ses deux principaux rivaux, la maire de Vaulx-en-Velin et celui de Rouen, respectivement Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, connus pour leur vive hostilité à LFI.

Cela s'est ressenti à la tribune. L'édile du Rhône dénonce le terrorisme intellectuel des insoumis, et appelle à rebours du NFP à dialoguer avec le président de la République pour se donner une chance d'engager des réformes de gauche.

Bien conscients que depuis longtemps, Emmanuel Macron rêve d'engloutir le PS, les opposants internes du parti estiment que la nouvelle configuration de l'Assemblée les protège plus qu'elle ne les affaiblit.

L'un d'entre eux confie : hors de question d'être une béquille du macronisme. Mais pas question non plus d'être à la remorque de LFI. La même source déplore qu'aucun vote sur la ligne n'ait été organisé en fin de réunion.


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