La France accusée par des souverainistes italiens d'avoir annexé une partie du Mont-Blanc

Depuis 160 ans, la France et l'Italie se disputent le Mont-Blanc. Si un accord, en 1860, a arrêté une frontière officielle, le sujet oppose régulièrement les deux pays. Dernier incident en date : les communes françaises de Chamonix et Saint-Gervais auraient ni plus ni moins "annexé" une zone appartenant à la région du Val d'Aoste italien. C'est en tout cas l'accusation portée par l'Italien Carlo Fidanza. Ce député européen, fondateur du parti d'extrême-droite Fratelli d'Italia (Frères d'Italie), a rédigé une note à l'adresse des instances européennes révélée mardi soir par le quotidien italien Il Giornale.

Selon ce texte, les "autorités françaises" ont, "dans leurs cartes", "annexé le sommet du Mont-Blanc". Plus que le "sommet" de la plus haute montagne d'Europe, la zone litigieuse concerne en réalité la Pointe Helbronner (3.462 m), où se trouve l'arrêt du téléphérique panoramique du Mont-Blanc qui part de Courmayeur, côté italien.

Une affaire de parapentes

En plus de la fin du téléphérique, le litige porte sur le refuge "Turin", l'un des principaux gites de montagnes de la partie supérieure du Mont-Blanc. Les deux bâtiments sont officiellement gérés par l'Italie bien qu'ils se situent tous deux sur la frontière. Deux installations qui génèrent par ailleurs d'importants revenus.

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En juin 2019, les communes de Chamonix et Saint-Gervais ont pris un arrêté municipal conjoint pour interdire l'atterrissage en parapent...


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