François Ruffin déplore la « nullité » de la gauche en mettant tout le NFP dans le même panier

Sur X, François Ruffin a dénoncé ce dimanche 21 juillet la « nullité » de la gauche.
François Ruffin vidéo sur X Sur X, François Ruffin a dénoncé ce dimanche 21 juillet la « nullité » de la gauche.

POLITIQUE - Chacun en prend pour son grade. Dans une vidéo publiée ce dimanche 21 juillet sur son compte X, le député ex-LFI François Ruffin a dénoncé la « nullité » de la gauche, qui ne parvient pas à s’entendre sur un nom pour Matignon.

Après ses victoires à l’Assemblée nationale, la gauche attend d’être appelée pour Matignon

Dans cette vidéo, l’ancien insoumis se met en scène pour répondre à une électrice de gauche « dégoûtée » par les déboires que connaît notamment le Parti socialiste, pour qui a elle voté pendant 30 ans. Et François Ruffin en profite pour pousser un coup de gueule contre tous les alliés du Nouveau Front populaire.

Comme vous pouvez l’entendre dans la vidéo du tweet ci-dessous, celui qui est désormais apparenté au groupe écologiste se lamente : « ils ont été nuls pendant deux ans, ils ont été nuls pendant les six mois de campagne européenne où on avait une gauche en miettes, le moral dans les chaussettes parce qu’ils y étaient allés chacun dans son couloir : Parti communiste, Parti socialiste, France insoumise, les Écologistes ».

« Ils veulent pas gagner, ils veulent pas gouverner »

Le député de la Somme regrette aussi que le rassemblement opéré après la dissolution de l’Assemblée nationale sous la forme du NFP ait été suivi par de nouvelles divisions. « Ça recommence, ça recommence, ça fait deux semaines, on n’est pas foutus de donner un nom pour Matignon. Je me dis même maintenant : mais ils aiment perdre, c’est le choix de la défaite, ils veulent pas gagner, ils veulent pas gouverner », déplore-t-il.

Arrivée en tête des législatives anticipées le 7 juillet mais très loin de la majorité absolue à l’Assemblée nationale, l’alliance de gauche a immédiatement revendiqué le poste de Premier ministre. Mais depuis, elle ne parvient pas à s’entendre sur le nom qui devrait être proposé au président Emmanuel Macron.

« Il y a la possibilité, peut-être au moins d’essayer de prendre le pouvoir, peut-être pas tout le pouvoir, mais des bouts du pouvoir pour en faire quelque chose : pour les salaires, pour les frigidaires, pour les découverts des gens, pour leurs horaires », affirme François Ruffin.

Le député, qui a acté pendant la campagne législative sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon, regrette les conditions qui sont posées par les uns et les autres dans les tractations au sein de la gauche. « Stop ! Arrêtez le cinéma ! Vous voulez pas y aller ? Vous ne voulez pas y aller, mais dites-le ! », s’exclame-t-il encore.

Face au blocage sur Matignon, le Parti socialiste a demandé qu’un vote soit organisé avant mardi pour trancher entre deux personnalités : la présidente de la Réunion Huguette Bello soutenue par LFI et Laurence Tubiana proposée par ses partenaires.

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