François Bayrou, qui “ne séduit ni d’un côté ni de l’autre”, nommé Premier ministre

Le président du MoDem, François Bayrou, et le président de la République, Emmanuel Macron, lors d’un meeting au palais Beaumont, à Pau, dans le sud-ouest de la France, le 18 mars 2022.

“Le suspense a duré toute la journée” de jeudi, lance La Libre depuis la Belgique. Et il a continué dans la matinée du vendredi 13 décembre. Mais le nom du nouveau Premier ministre est enfin tombé, peu avant 13 heures. C’est donc François Bayrou, “le chef du Mouvement démocrate (MoDem), centriste et largement considéré comme un homme d’État chevronné de la politique française”, explique le journal britannique The Times, qui prendra la suite de Michel Barnier à la tête du gouvernement français.

Emmanuel Macron, en déplacement en Pologne jeudi, avait décidé d’écourter son voyage afin de tenir la promesse faite deux jours plus tôt, à l’issue des consultations avec les autres partis politiques, de nommer un chef de gouvernement dans les deux jours à venir. Mais malgré son retour en France dans la soirée, le président “n’a pas pu tenir le délai de quarante-huit heures qu’il s’était fixé”, souligne le journal belge.

Depuis quelques jours, parmi les candidats potentiels – le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve ou encore le vice-président Renaissance de l’Assemblée nationale Roland Lescure –, le très bref garde des Sceaux d’Emmanuel Macron faisait figure de favori.

Le décrivant comme l’“éternel leader centriste de 73 ans” – soit le même âge que son prédécesseur –, le journal Le Temps rappelait avant l’annonce de sa nomination que François Bayrou a été maire de Pau dans le Sud-Ouest, “ministre de l’Éducation nationale dans plusieurs gouvernements de droite dans les années 1990, et s’est présenté à trois reprises (2002, 2007, 2012) à l’élection présidentielle, frôlant le second tour en 2007”. Le leader du MoDem avait alors obtenu plus de 18 % des suffrages, derrière Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.

Une personnalité qui “ne séduit ni d’un côté ni de l’autre”

Mais le quotidien suisse n’oublie pas de mentionner le passage du Béarnais place Vendôme après l’élection d’Emmanuel Macron, en mai 2017, avant de devoir “se retirer après un mois seulement, car il était l’objet d’une plainte en diffamation dans une affaire plus ancienne”.

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