Une fréquentation des zoos en augmentation malgré les débats

Une fréquentation des zoos en augmentation malgré les débats

A la ménagerie du Jardin des plantes, ouverte en 1794, les Parisiens découvrent la faune sauvage exotique : éléphants, lions et chameaux sont enfermés dans des cages rudimentaires. Au fil des décennies, les zoos se démocratisent et, dans les années 1970, les associations de protection animale dénoncent ces "prisons". En réponse, les établissements s’agrandissent et se végétalisent. En 1999, la directive européenne zoos, transposée dans le droit français en 2004, leur confère des obligations en termes de bien-être animal, de conservation des espèces dans le milieu naturel et en captivité, et de sensibilisation du public (biodiversité, déforestation, économie de ressources…). "C’est grâce aux zoos que certaines espèces, comme le cerf du père David, ne se sont pas éteintes", argumente Cécile Erny, directrice de l’Association française des parcs zoologiques.

Autres actions : la lutte contre le trafic d’espèces, l’accueil d’animaux abandonnés ou la participation à des plans de restauration d’espèces menacées, comme le vison d’Europe. A Chizé, le parc Zoodyssée accueille un élevage conservatoire de ce petit mammifère proche de l’extinction… Mais, dans un rapport de 2012, la fondation Born Free estime que les zoos européens n’en font pas assez : elle épingle notamment la taille des enclos, qui ne permet pas aux animaux d’exprimer leurs comportements naturels.

24 millions de personnes se sont pressées dans les 400 parcs zoologiques français en 2023, (...)

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