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Les fossoyeurs wallons brûlent pour le métier

C’était un crépuscule humide, un peu avant Pâques, sur la commune d’Anthisnes, 4 000 habitants, dans la province de Liège (Belgique). La décharge publique sentait le feu d’écorce avec une odeur de jambon fumé. Les fossoyeurs de la commune avaient reçu l’ordre de faire place nette parmi les concessions venant à terme. Après avoir rangé les ossements dans le nouvel ossuaire du cimetière, ils ont chargé les cercueils sur une remorque bâchée. Puis y ont mis le feu, jusqu’à combustion complète. Et ce tibia ? Les fossoyeurs sont formels : rien que le cuivre des poignées. Le bourgmestre, solennel, a salué leur travail : «Rien n’est plus difficile que le métier de fossoyeur.»



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